Jeremy Lin : « Je suppose qu’il y avait des interrogations au sujet de ma santé »
Il y a 9 ans, le mois de février NBA était marqué par l’explosion incroyable d’un joueur jusque là quasiment inconnu : Jeremy Lin. Après une décennie très respectable, à 32 ans il a été forcé de quitter la NBA, en quête d’un contrat depuis son titre avec les Raptors. Pour y revenir, il va participer à la bulle G-League du côté d’Orlando avec les Santa Cruz Warriors à partir de la semaine prochaine.
L’objectif numéro 1 est simple :
« Honnêtement, je veux vraiment gagner. Je veux gagner beaucoup de matchs. C’est une des principales raisons pour lesquelles nous jouons. Nous aimons la compétition. » Jeremy Lin
Gagner et briller pour avoir une chance de décrocher un contrat dans la grande ligue, lui qui a dû s’exiler en Chine la saison passée aux Beijing Ducks, où il a brillé avec 22 points, 5.6 passes et 5.7 rebonds. Lors de l’intersaison il a discuté avec plusieurs franchises, dont les Warriors, mais il n’a même pas pu décrocher une invitation à un training camp.
« Je suppose qu’il y avait des interrogations au sujet de ma santé, ou d’autres trucs. Ça fait deux ans que je suis en bonne santé, je voulais être capable de capitaliser sur ce momentum pour montrer qui je suis en tant que joueur. Je n’ai pas réussi à décrocher une invitation pour le training camp donc la G-League était l’option suivante pour moi. » Jeremy Lin.
Kris Weems, coach des Santa Cruz Warriors, connait bien Lin, et devrait lui donner de grosses responsabilités.
« C’est un candidat pour le poste de titulaire, parce qu’il a de l’expérience. Et je le connais bien, on se connait depuis longtemps donc je sais ce qu’il peut faire sur un terrain. Les coachs se sentent toujours mieux quand ils peuvent faire confiance à un joueur. » Kris Weems
Pour l’instant, il tente de retrouver la forme après une quarantaine de 12 jours en vue de l’entrée dans la bulle et du début du training camp.
« Pour le moment, je suis fatigué. Ça va prendre un peu de temps, ce n’est plus comme lorsque j’avais 22 ou 23 ans. Maintenant, je dois être intelligent. Pour moi, et pour tout le monde, la date à viser est le 10 février. A partir de là, vu le nombre de matchs qu’on a, ce sera un sprint. J’essaie juste d’en faire le plus possible pour être prêt pour cette date. » Jeremy Lin.
On peut imaginer qu’il jouera beaucoup avec les jeunes arrières Nico Mannion et Jordan Poole, que les Warriors ont décidé d’envoyer dans la bulle. Il aura forcément un rôle de mentor et de leader.
« J’essaye toujours d’être le plus consistant possible. Depuis le début j’ai toujours eu le sentiment qu’il y avait une bonne façon de jouer au basket et une mauvaise. Je veux garder la même ligne, jouer de la bonne façon. Quand je le fais, je peux vivre avec les résultats, quels qu’ils soient. Je veux juste montrer l’exemple et m’assurer que nous jouons un excellent basket » Jeremy Lin