Victor Oladipo : « Ce n’est rien que je ne puisse pas gérer »
En plus d’être transféré en plein milieu de la saison alors qu’il ne s’y attendait pas trop, Victor Oladipo a atterri dans une équipe des Rockets très instable puisqu’avec les absences les lineups changent sans cesse et l’arrière a du mal à trouver ses marques.
« C’est vraiment différent. Être transféré en plein milieu de la saison c’est différent. C’est un ajustement. Ce n’est rien que je ne puisse pas gérer. Je dois simplement aller sur le terrain, avoir la même approche, le même état d’esprit chaque soir, prendre du plaisir et jouer le plus dur possible des deux côtés du terrain. Le reste se fera naturellement. Mais tout est différent. Les circonstances sont différentes et ça le sera quasiment toute la saison, donc je dois m’y adapter constamment. » Oladipo
Il a sorti quelques bonnes performances, à commencer par la première face aux Bulls, puis ensuite dans les comebacks face aux Blazers et aux Pelicans, mais depuis il est en galère, en difficulté avec son shoot, à l’image de son 7/18 cette nuit à 3/10 de loin. Avec les absences de John Wall et Eric Gordon il a dû endosser un rôle différent, playmaker.
« Il y a des soirs où il sera le porteur du ballon numéro 1. Il devra impliquer ses coéquipiers et initier l’attaque. Puis il y aura des soirs où il jouera avec John et il sera à la réception des actions et il les finira. C’est vraiment difficile d’arriver dans un nouveau système et en plus d’initier l’attaque, d’être le meneur de jeu ou d’être la seconde option sur les actions. » Stephen Silas
« Il faut que je m’ajuste à mes rôles, être le meneur de jeu, ne pas être le meneur, suivant qui est présent ou absent, que je trouve mes spots. Au bout du compte je dois garder la même mentalité. C’est ce que je vais faire : jouer dur chaque soir. » Oladipo
En 10 rencontres il tourne à 19.6 points, mais à 38.7% dont 29.7% à 3-pts, et à seulement 34.7% sur les 4 derniers.