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Axel Toupane : « Sans cette blessure, je pense sincèrement que ça passait »

La bulle G-League a démarré mercredi et il y a 3 Français qui la disputent : Jaylen Hoard, Elie Okobo et Axel Toupane. Ce dernier avait fait le training camp des Warriors, mais il n’a pas convaincu, la faute à une blessure.

C’était bien parce que j’ai été très bien accueilli et c’était vraiment l’opportunité que je recherchais. Tous les voyants étaient au vert mais j’ai eu un petit pépin physique qui m’a empêché de jouer comme je voulais. Je devais un peu me battre contre ça et donc l’expérience a été assez frustrante. Sans ça, je pense sincèrement que ça passait mais ça n’a plus aucune valeur maintenant.

Désormais avec l’équipe affiliée des Warriors, les Santa Cruz Warriors, il a inscrit le premier panier de cette G-League et signé un double-double lors du premier match avec 15 points à 5/10 dont 2/4 à 3-pts, 10 rebonds et 3 passes .

« C’était pas mal mais on a perdu. C’est difficile à comprendre pour les gens mais en G-League, les résultats comptent. C’était le premier match, il y en a beaucoup derrière donc on va voir comment on va rebondir. L’objectif c’est de gagner des matchs. Les mecs partent d’un constat qui est simple et qui est vrai car je l’ai vu quand j’étais à Toronto. Quand tu gagnes des matchs, tout le monde « look good ». Il faut savoir qu’en G-League les coachs veulent aussi aller en NBA, tout comme les GM, les préparateurs physiques, les kinés ou les arbitres. Quand tu es dans une organisation qui gagne, les Américains y accordent beaucoup d’importance et ça se ressent. On dit que tu es un gagnant et forcément ça aide. L’objectif il est là, gagner des matchs pour être vue comme un winner. Les Américains sont friands de ça, c’est beaucoup plus facile de se faire connaître comme ça. »

L’objectif pour le Français c’est bien sûr de décrocher un contrat NBA, mais c’est aussi celui de beaucoup dans cette bulle, et même dans l’équipe des Santa Cruz Warriors.

La G-League est devenue une vraie ligue depuis au moins 4 ou 5 ans. Les joueurs qui gardent la balle sous le bras et qui vont marquer leur panier, ça n’existe plus trop. Les mecs qui font ça, les équipes ne veulent même plus les prendre aujourd’hui. Le jeu ressemble beaucoup au jeu NBA, le rôle que tu as ressemble aussi au rôle que tu peux avoir en NBA. À titre personnel, mon rôle est différent de celui que je pouvais avoir à Toronto où j’étais la première ou deuxième option en attaque quand Fred VanVleet ou Pascal Siakam descendaient (Axel a joué entre 2015 et 2017 aux Raptors 905, équipe affiliée aux Toronto Raptors, ndlr). Là je suis dans un rôle de 3-and-D, un peu comme en Équipe de France même si je joue aussi poste 4. Nico Mannion et Jordan Poole sont sous contrat avec les Warriors et ont beaucoup la balle. Mais je sais comment ça se passe, j’ai 28 ans donc je connais. Ça fait bizarre de le dire mais je suis un vétéran dans cette équipe. Je dois faire en sorte que l’équipe joue bien et m’occuper des jeunes.

 

Via Team France Basket

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