Danny Ainge : « Quand tu enfiles ce maillot, il y a énormément de responsabilités »
Les Celtics sont dans le dur, au bord même de la crise avec une vilaine série de 7 défaites en 10 rencontres, dont 4 sur les 5 dernières, et c’est la manière qui inquiète avec des revers face aux Pistons ou encore dimanche à Washington.
« Je ne pense pas que nous touchons le fond parce que l’effectif n’est pas en bonne santé, nous ne jouons pas bien et nous avons une jeune équipe. Toucher le fond ce serait de perdre une série que nous nous attendions à gagner face à une équipe que nous étions supposés battre. J’ai vu trop de mauvaises passes en saison régulière pour dire que nous touchons le fond. Cela dit, nous ne jouons pas bien et pas avec l’énergie des semaines précédentes. » Danny Ainge
Parfois dans ces situations-là le coach est pointé du doigt, mais Brad Stevens, bien installé sur son siège de coach n’est pas le responsable selon Danny Ainge
« Je ne pense pas que cela ait à voir avec le coaching » Danny Ainge
Qui alors ? Danny n’aurait-il pas une part de responsabilité alors que l’effectif cette saison semble clairement manquer de profondeur autour du trio Jayson Tatum, Jaylen Brown et Kemba Walker.
« Bien sûr ! Nous ne jouons pas avec la passion nécessaire. Je pense que c’est la responsabilité des joueurs. Et les joueurs qui sont dans l’équipe je les ai choisis. Il y a des choses que j’aurais pu mieux faire, mais je ne vais pas donner de noms. J’endosse cette responsabilité. C’est l’équipe que j’ai assemblée, et nous ne jouons pas avec assez de consistance et de sentiment d’urgence, et c’est mon boulot de voir ce que nous pouvons faire pour améliorer l’équipe, mais c’est toujours plus difficile de faire progresser l’équipe ainsi qu’avec les joueurs qui sont déjà là. Changer de joueurs ne change pas toujours les choses. Mais nous allons peut-être en arriver là. » Danny Ainge
La trade deadline est fixée au 25 mars et pour le moment Ainge ne semble pas avoir le couteau sous la gorge pour effectuer des mouvements dans l’effectif. Il faut rappeler qu’il possède une trade exception de 28 millions de dollars récupérée lors du sign & trade de Gordon Hayward, un atout de taille.
« Ce n’est vraiment pas le moment de paniquer. Mais il y a toujours un moment pour réfléchir. Mon boulot est de réfléchir après chaque rencontre pour voir où on en est et à quel point ils peuvent devenir meilleurs. Je sais que notre équipe est meilleure que ce qu’elle montre en ce moment, et je suis confiant qu’ils joueront mieux. Je vois un manque de sentiment d’urgence et c’est une de nos forces en général. Nous avons démarré la saison par un bilan de 8-3 et nous avons beaucoup de jeunes joueurs, mais aussi beaucoup de joueurs qui sont allés 3 fois en finales de conférence. Je pense que parfois vous ne réalisez pas à quel point c’est difficile de gagner chaque soir. » Danny Ainge
Les fans des Celtics commencent eux à s’impatienter…
« J’aime le fait que les fans ne sont pas patients. Nous avons besoin d’un plus grand sentiment d’urgence. J’aime quand les joueurs réalisent que les fans attendent qu’on leur rendre des comptes, et c’est capital dans notre franchise. Quand tu enfiles ce maillot, il y a énormément de responsabilités. Les gens te soutiennent en raison du succès qu’il y a eu par le passé et de ce fait tu dois être performant et à la hauteur des attentes. Parfois cela semble être dur, mais ça ne l’est pas. C’est la réalité. Je dois être patient parce que l’objectif final est plus important que les 5 prochains matchs. Mais ce n’est pas facile d’en avoir conscience. Ce qui est le plus important c’est la vue d’ensemble. Ce qui est le plus important pour les joueurs c’est de remporter le prochain match. Je ne m’attarde pas trop sur les résultats en saison régulière. Je m’attarde plus au processus pour devenir ce que nous voulons. Tu peux connaitre des mauvaises passes durant la saison régulière en raison du calendrier, des blessures, et il peut y avoir beaucoup d’excuses, mais à l’heure actuelle nous avons tendance à ne pas avoir le sentiment d’urgence nécessaire. C’est aussi simple que ça. » Danny Ainge
Via Boston Globe