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Damian Lillard en mode Dame Time : « C’est comme un cheat code, je n’avais jamais rien vu de tel »

Cette nuit, Damian Lillard ne faisait pas un bon match. Mais vu que les Blazers affichaient 25 points d’avance dans le dernier quart face à OKC, ce n’était pas dérangeant. Jusqu’au moment où leurs adversaires sont revenus dans la rencontre, et sont même passés devant en milieu de quatrième quart. Lillard a alors tenté de prendre les choses en main, comme il en a l’habitude. Et peu importe s’il n’avait rentré jusque-là qu’une seule de ses neuf tentatives de loin. Tout le monde s’attendait à ce que le meneur se réveille lors du fameux Dame Time. Sauf qu’il a pris son temps.

« Il y avait de quoi s’inquiéter. Je me disais : ‘Ça serait une défaite compliquée à avaler, on avait très bien joué…’ Mais quand je suis retourné sur le terrain… Je ne suis pas le genre à penser qu’il y a des matchs que je ne peux pas prendre en main. Quand je suis sur le terrain, je sens à quel point c’est compliqué pour la défense de m’arrêter. Quand je les vois très actifs, ça me montre qu’ils sont impliqués, concentrés pour m’arrêter, peu importe si je rentre mes tirs ou non. Personnellement, ça me renforce mentalement de savoir que même si je ne suis pas chaud, je les inquiète. Ça me donne envie de leur montrer pourquoi ils doivent être inquiets. Pourquoi ils doivent faire attention. » Damian Lillard.

Ça ne va surprendre personne, mais le meneur a fini par prendre feu. Il a rentré un premier trois points à 4 minutes et 11 secondes de la fin du match, pour mettre fin au run de 23 à 4 du Thunder, et ramener son équipe à deux points. Il a ensuite envoyé un caviar à Gary Trent Jr sur l’action suivante, puis rentré un autre tir, et encore un autre… Il a commencé la rencontre par un 1/10 de loin, il l’a fini par un joli 4/4 pour atteindre 31 points, en plus de 7 rebonds et 10 assists. Suffisant pour se sortir victorieux du piège tendu par le Thunder (115 à 104).

« C’est comme un cheat code (code de triche). Je n’ai jamais vu quelque chose comme ça avant. Et j’ai joué avec des supers joueurs, mais je n’ai rien vu de tel. C’est incroyable. » Enes Kanter.

Cette réputation, elle n’est pas nouvelle en NBA. Dès 2014, le meneur s’était fait remarquer en crucifiant les Rockets en playoffs sur un trois-points de trèèèèèès loin. Depuis son arrivée en NBA, personne n’a mis plus de shoots que lui pour passer devant dans la dernière minute.

Du coup, comme il l’a expliqué, tout le monde a peur de lui quand le buzzer approche. Et il adore entendre les coachs féliciter leurs joueurs quand ils défendent bien sur lui.

« C’est encourageant. Parfois, mes tirs sont trop courts, ils défendent bien ou tout simplement ça ne rentre pas. Mais dans ces moments-là, je me dis que quand il y a un temps mort, les adversaires vont se féliciter et se dire ‘C’est ça qu’on veut que tu fasses, comme ça il ne va pas prendre feu.’ Je veux que l’équipe adverse se dise ça. C’est dans ma tête, je demande cet extra de ma part. Ça ne vient pas de mon coach Terry Stotts ni de mon entraineur Phil Beckner. C’est en moi, je me dis que je dois trouver un moyen. C’est des opportunités de briller. Je me suis dit ça plein de fois, et des fois ça n’a pas suffi. Mais c’est réel. Je me parle tout le temps comme ça. ‘Il faut trouver un moyen de marquer, de prendre feu. Tu as mal tiré tout le match, mais c’est un nouveau départ.’ Je me parle tout le temps comme ça. » Damian Lillard.

Lillard tourne cette saison à 29,3 points (45% aux tirs dont 38% à trois points), 4,4 rebonds et 7,4 passes décisives par match.

Via ESPN.

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