Anthony Edwards : « Le sentiment que si je peux imiter le jeu de Dwyane Wade, je peux être un des meilleurs arrières de l’Histoire, comme lui »
Pour modeler son jeu, chaque joueur s’inspire de ceux qui les ont précédés, avec plus ou moins de réussite. Pour ce qui est du rookie Anthony Edwards, cet ainé s’appelle Dwyane Wade. En particulier sa manière de disparaitre (pour reprendre les mots de Kobe Bryant) après un écran pour mieux piéger la défense.
« Je le regarde beaucoup et j’essaie d’imiter ce qu’il fait quand on lui pose un écran alors qu’il a la balle dans les mains. Si la défense est agressive sur moi, j’essaie de la faire céder en passant le plus près de l’écran possible, entre mon coéquipier et le défenseur. Wade est le seul joueur dont je m’inspire pour jouer avec les écrans. » Anthony Edwards.
Tout comme l’ancien du Heat, Edwards n’a pas peur d’attaquer le cercle. Mais il manque encore un peu de technique à la finition pour être inarrêtable dans ce domaine. Une faiblesse que l’arrière a bien identifiée, puisqu’il a expliqué vouloir ajouter un floater à son répertoire, pour empêcher les défenseurs de l’attendre sous le panier. Par contre, il ne compte pas se mettre à prendre des jumpshots proches du panier, toujours parce que Wade non plus ne le faisait pas trop.
« Il est dynamique, il fonçait jusqu’au panier, et ne s’arrêtait pas. C’est un des meilleurs arrières à avoir foulé les terrains, et j’ai l’impression que si je peux imiter son jeu, je peux l’être aussi. » Anthony Edwards.
Un hommage qui a plu au principal concerné.
« Le voir progresser en NCAA, et maintenant chez les pros, c’est vraiment cool. Je pense vraiment qu’il peut devenir un meilleur joueur que je ne l’étais. Il a tous les outils qu’il faut, et ça ne me dérange pas, parce que quand vous mettez des standards en place, c’est pour qu’ils soient dépassés. J’espère qu’il réussira à devenir un meilleur joueur que je ne l’étais. » Dwyane Wade.
Edwards a été sélectionné en première position lors de la dernière draft, et il tourne à 14,6 points (38% aux tirs dont 32% à trois points), 3,7 rebonds et 2,4 passes décisives par rencontre.
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