LeBron répond aux critiques de Zlatan : « C’est marrant, c’est le même gars qui en 2018 parlait justement de racisme »

Dans une interview pour le média suédois discovery+ Sport diffusée sur les réseaux il y a 2 jours, le footballeur de l’A.C. Milan Zlatan Ibrahimovic a mis le feu aux poudres en reprochant à LeBron James d’être… trop engagé.

« J’adore LeBron James. Mais pour être honnête, je n’aime pas quand des gens avec un certain statut font de la politique en plus de leur métier. Fais ce dans quoi tu es bon. Reste dans ton domaine. Moi je joue au foot parce que c’est là-dedans que je suis le meilleur. Je ne me mêle pas de politique. Si j’étais homme politique, je le ferais. C’est une erreur que font beaucoup de gens selon moi, quand ils deviennent célèbres et atteignent un certain statut. Abstenez-vous. Faites des choses là où vous êtes bons. » Zlatan Ibrahimovic via beIN Sports

Des propos qui n’ont pas manqué d’arriver aux oreilles du Laker, interrogé sur ces critiques après la victoire des siens sur Portland, vendredi soir.

« Journaliste : – […] Avez-vous une réponse à ce qu’il a dit ?

LeBron James : – Non, absolument pas, parce que je ne me tairai jamais concernant les choses qui ne vont pas. Mon discours porte sur les gens qui viennent d’où je viens, l’égalité, l’injustice sociale, le racisme, la ‘voter suppression’ (stratégie visant à dissuader/empêcher certains groupes de personnes de voter, NDLR)… Des choses qui se déroulent dans notre communauté, communauté dont j’ai fait partie et dans laquelle j’ai vu – et je vois toujours via les 300 enfants de mon école qui vivent les mêmes choses – ce qui se passe. Ils ont besoin d’une voix et je suis leur voix. Je suis leur voix et j’utilise ma plateforme pour continuer à faire la lumière non seulement sur ce qui se passe au sein de ma communauté, mais aussi au sein de ce pays et dans le monde. Donc jamais je ne m’en tiendrai au sport uniquement parce que je sais combien ma voix est puissante. Il peut demander à Renee Montgomery si j’allais juste ‘la fermer et dribbler’, cette magnifique femme noire qui fait aujourd’hui partie d’un groupe de propriétaires de l’Atlanta Dream. Et c’est marrant qu’il ait dit ça parce que c’est le même gars qui en 2018 je crois, parlait justement de ces mêmes choses, du racisme qu’il ressentait sur le terrain en Suède, par rapport à son nom de famille… Il a bien dit ça, n’est-ce pas ? Oui, c’est bien ce que je pensais. Je suis le mauvais gars à attaquer là-dessus, parce que je fais bien mes devoirs. »

via ESPN