Revoilà Russell Westbrook : « J’arrive sur toi à pleine vitesse et je peux faire ce que je veux »
Après leur départ catastrophique (6 victoires et 17 défaites), les hommes de Scott Brooks ont remporté sept de leurs huit derniers matchs, dont des victoires contre les Nuggets, les Blazers et les Lakers. Leur seule défaite ? Contre les Clippers, au lendemain d’un match remporté en prolongation et après avoir réussi une belle première mi-temps.
Avec leur tout nouveau bilan de 13 victoires et 18 défaites, les Wizards sont revenus dans la course aux playoffs (merci la conférence Est…) et ne sont plus qu’à 1,5 match de disputer le playin pour accéder aux playoffs. L’avantage du terrain au premier tour ? Il n’est lui qu’à 2,5 matchs. De quoi se remettre à rêver. D’autant plus que Russell Westbrook semble avoir retrouvé son mojo. Libéré de ses soucis physiques, le meneur reste sur cinq triples doubles lors de ses sept derniers matchs, et il fait gagner son équipe.
« Je peux bouger et sauter maintenant. Donc c’est parti. » Russell Westbrook.
Et effectivement, Westbrook a retrouvé son explosivité, et ça se voit dans les stats. Avant les derniers matchs de son équipe, il ne tentait que 26% de ses tirs près de l’arceau, ce qui, pour un joueur aussi moyen que lui loin du panier, n’est franchement pas idéal. Depuis quatre matchs ? Plus de la moitié de ses tirs sont pris proches du panier. Bien mieux. Et il ne shoote presque plus de loin : seulement 15 tirs à 3-pts tentés sur les 8 derniers matchs.
« Il fait un super boulot pour rester en mode attaque. On est meilleur quand il fait ça. Il est capable de mettre la pression près de l’arceau, d’aller au panier et il permet à nos intérieurs de prendre des rebonds offensifs si ça ne rentre pas. On a besoin qu’il soit toujours dans ce mode. Il ne s’arrête jamais. » Scott Brooks.
« Il pousse toujours le ballon, il cherche à attaque et veut impliquer les gars, il cherche à faire des actions. C’est ce dont on a besoin. » Bradley Beal.
Avec le meneur sur le parquet, le mot spacing prend une autre signification. Parce que les 30% en carrière de Westbrook de loin ne sont pas une vraie menace que les défenseurs craignent. Par contre, quand Bradley Beal (par exemple) ressort le ballon sur son compère du backcourt, sa vitesse lui permet de prendre de vitesse son défenseur qui sort sur lui, et de se frayer un chemin vers le panier. Et c’est tout aussi dangereux qu’un trois points.
« Sa capacité à attraper la balle et à aller à l’arceau en une seconde et un dribble, ça fait peur aux adversaires. Et il peut en plus bien lire le jeu malgré sa vitesse. Donc si vous l’empêchez d’avoir la balle, le forcez à faire une passe où qu’il y a un shooteur à trois ponts dans le corner, ça aider notre attaque. Et on va continuer à s’améliorer parce que les actions se jouent de plus en plus vite de notre côté. » Scott Brooks.
« J’arrive sur toi à pleine vitesse et je peux faire ce que je veux. » Russell Westbrook.
Westbrook tourne à 19,7 points (42% aux tirs dont 28% à trois points), 9,9 rebonds et 9,8 passes décisives cette saison.
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