Ricky Rubio : « Je n’ai pas le sentiment que nous sommes en train de construire quelque chose »
Cela fait maintenant un bon bout de temps que les Minnesota Timberwolves sont, au mieux, très moyens. Cette saison devait être celle du redémarrage, grâce au talent de Karl-Anthony Towns, Anthony Edwards et D’Angelo Russell, et l’apport de vétérans comme Ricky Rubio. Sauf que pour le moment, il n’en est rien. Ils enchainent même les défaites (derniers de la NBA avec 7 victoires et 28 défaites), ce qui a coûté son poste à Ryan Saunders. Ce qui alerte Rubio, qui ne voit pas l’équipe progresser comme elle le devrait.
« On doit construire de bonnes habitudes dès le début, et je ne pense pas qu’on soit en train de le faire, pour être honnête. Je pourrais être là, à être positif comme on essaie de l’être. Mais on a le pire bilan de la NBA, on a perdu beaucoup trop de rencontres par 20 points ou plus, et je n’ai pas le sentiment qu’on est en train de construire quelque chose. C’est dur, il faut toujours prendre les choses positives évidemment. On veut progresser, mais à un moment, il faut aussi qu’on veuille commencer à changer les choses. Et ça n’arrive pas. » Ricky Rubio.
Avant le licenciement de Saunders, il y avait du (très) léger mieux : l’équipe n’avait pas perdu par plus de dix points depuis 13 matchs. Mais sur les quatre rencontres qui ont suivi, les Wolves ont encaissé trois blowouts. Dimanche, ils se sont fait corriger par les Suns (118 à 99), plombés par leur incapacité à arrêter Devin Booker (43 points).
« On a besoin de la pause, je vais dire ça comme ça. On a eu un seul entrainement… Les émotions, les déplacements, le changement de coach… On ne trouve pas les solutions. On a deux jours pour aller mieux avant le prochain match, et ensuite la pause va peut-être nous aider. Pour être honnête, on ne joue pas bien. Quand on est jeune, il faut parfois jouer malgré les erreurs, je comprends. Mais à un moment, si vous faites toujours les mêmes erreurs, ça veut dire que vous n’apprenez pas. Apprendre à travers les erreurs c’est possible, mais il ne faut pas faire toujours les mêmes. Et nous, on fait toujours les mêmes, encore et encore. » Ricky Rubio.
Pourtant, ce n’était pas si mal en première mi-temps. Les Suns n’avaient scoré que 53 points, et les Wolves faisaient bonne impression. Mais Booker a pris feu en troisième quart (21 points sur la période), et les Wolves ont lâché l’affaire.
« Même avec ce troisième quart de Booker, on a pu survivre. Mais il y a eu ce trois points pour commencer qui nous a vraiment mis mal. Ensuite on a été derrière, et quand on a du mal à marquer, on ne peut pas se le permettre. » Chris Finch, le coach des Wolves.
Comme expliqué plus haut, ce dernier, pourtant réputé comme un génie offensif, n’a pas réussi à redresser la barre depuis son arrivée. Mais ça n’inquiète pas Rubio plus que ça, qui veut lui laisser du temps.
« Il a beaucoup de travail. Il arrive au milieu de la saison, avec une équipe qui n’a pas un bon momentum. C’est dur. C’est vraiment super dur. » Ricky Rubio.
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