Michael Jordan se frotte les mains : « LaMelo Ball a dépassé nos attentes »
Avant la draft, LaMelo Ball était peut-être un des prospects les plus intrigants. Admiré par ses capacités à la passe, son adresse, suspecte, faisait peur à certains General Manager. Sauf que depuis son arrivée en NBA, après avoir été sélectionné en troisième position par les Hornets, le benjamin de la famille Ball régale. Et ça fait plaisir au propriétaire des Hornets, Michael Jordan.
« Je pense qu’il s’est ajusté à la NBA bien mieux que ce qu’on espérait. Il a dépassé nos attentes pour le moment cette saison. On est persuadé qu’il va continuer à progresser et devenir encore meilleur en tant que joueur. » Michael Jordan.
Meneur de grande taille (1m98), Ball tourne à 15,8 points, 6 rebonds et 6,3 passes décisives par match. Aucun rookie ne fait mieux, même dans un seul de ces trois domaines. Et en plus, son adresse est au rendez-vous (44% aux tirs dont 38% à trois points). Mieux : depuis qu’il est passé titulaire, il y a 15 matchs, il a encore haussé son niveau de jeu, avec 20,7 points (46% aux tirs dont 45% à trois points), 6,2 rebonds et 6,7 passes décisives, en plus de presque 2 interceptions. Grâce à lui, les Hornets, que tout le monde voyait dans les bas-fonds de la conférence Est cette année encore, ont un bilan de 17 victoires et 18 défaites, un seul match derrière les Celtics, quatrième de la conférence Est.
« C’est du sérieux. Il est bon. Je ne vais pas vous mentir, je suis impressionné par sa capacité à créer du jeu, sa compétitivité, sa joie sur le terrain. Il est très talentueux et peut faire plein de choses différentes. » Donovan Mitchell.
« C’est un problème sur le terrain. » Draymond Green.
« En ce moment, c’est le Rookie of the Year pour moi. Il fait le boulot statistiquement, son équipe gagne, il a une bonne énergie, du style sur le terrain… Si vous aimez regarder des joueurs qui jouent avec du panache, il en fait partie. » Rick Carlisle.
Le rookie, qui a grandi en observant les highlights de Penny Hardaway et Jamal Crawford, a en effet le sens du spectacle et ses passes régalent les fans. Ce qui ne l’empêche pas, comme on l’a vu, d’être très fort sur un terrain. Et de remporter deux fois déjà le trophée de Rookie du mois de la conférence Est.
« Je suis moi-même, et je ne vais pas dire que me mettre sur le banc c’était quelque chose d’intelligent à faire. J’ai toujours l’impression que quand je suis sur le terrain, j’aide mon équipe. Une des raisons pour laquelle j’ai été sur le banc au début, je pense que c’était parce qu’on n’a pas eu de Summer League, donc le coach James Borrego a voulu me faciliter la transition. » LaMelo Ball.
« Sa progression, son absence de peur, sa capacité à rebondir même quand les choses ne vont pas dans son sens d’un côté du terrain… C’est un gamin spécial. » James Borrego.
Et le tout sans changer sa mécanique de tir, qui paraissait suspecte à de nombreux scouts.
« J’ai toujours dit que je tirais comme ça. Je suis confiant avec cette mécanique, je me sens bien quand le ballon part. Quand je suis arrivé ici, les Hornets ont essayé de l’ajuster un peu l’air de rien, mais j’ai dit que non, c’était comment je tirais et que je n’allais rien changer. » LaMelo Ball.
« Je pense qu’au début les gens se demandaient s’il était assez bon au tir. Ce n’est plus une inquiétude. » Mitch Kupchak, le General Manager des Hornets.
Il ne reste maintenant plus qu’à prendre un peu de poids pour mieux tenir le choc en défense, et le meneur aura fait taire une bonne partie de ses détracteurs.
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