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Andre Iguodala : «Beaucoup veulent entendre parler des années Golden State, ils pensent que tout n’était que joie, mais il y a eu beaucoup de travail avant cela »

Un titre de champion du monde, un titre olympique, trois titres NBA, un trophée de MVP des Finales, une sélection au All-Star Game, une autre dans la All-NBA First Defensive Team… le CV d’Andre Iguodala, 37 ans, est impressionnant. De sa riche carrière, ses jeunes collègues retiennent forcément sa glorieuse période avec les Warriors, pour qui il a joué de 2013 à 2019.

« Beaucoup veulent entendre parler des années Golden State. Ils pensent que tous les jours on arrivait au boulot tout sourire, qu’on échangeait quelques ballons, qu’on prenait quelques shoots, qu’on se tenait tous par la main et que tout n’était que joie, mais je leur dis que ça a demandé beaucoup de travail, qu’avant cela il y a eu beaucoup de bosses et de bleus tout au long du chemin, que j’ai accepté et surmonté. Et une fois que j’ai eu l’opportunité d’être dans un environnement où je pensais pouvoir m’épanouir, en ayant traversé ce que j’avais traversé, le bon et le mauvais, c’était le timing parfait et le fit parfait. » Andre Iguodala

En juillet 2013, il avait décliné une offre de 5 ans de la part des Nuggets (il avait été transféré à Denver par les Sixers en août 2012) pour s’engager (officiellement via un sign-and-trade) sur 4 ans avec les Warriors. En juillet 2019, Joe Lacob, propriétaire de la franchise, avait fait part de son intention de retirer un jour son n°9 à San Francisco.

« Les gens qui comprennent vraiment le basket, les coachs et ce genre de personnes, savent que sa contribution va bien au-delà du box score (7.3 points de moyenne en 6 saisons), c’est une contribution incroyable. Difficile à décrire, même. Il fait des choses dans un match que vous n’allez pas remarquer si vous regardez ça de façon légère. Mais il impacte totalement la victoire des deux côtés du terrain et il est le genre de gars avec qui vous voulez partir au combat. » Duncan Robinson

Cette saison avec le Heat, finaliste face aux Lakers dans la bulle d’Orlando il y a quelques mois, le 9e choix de la draft 2004 joue 21.4 minutes par match (34 rencontres) pour 4.9 points, 3.7 rebonds et 2.3 passes par match.

via Yahoo!Sports

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