Duncan Robinson est plus qu’un simple sniper pour Erik Spoelstra : « Il s’est beaucoup adapté cette année »

Il est l’une des révélations de la saison dernière, Duncan Robinson s’est fait un nom en explosant aux yeux du grand public. Toutefois, le joueur ne souhaite pas être qu’un tireur à 3 points. C’est dans ce but qu’il travaille afin de devenir un joueur plus all-around. Si l’an dernier, il tournait avec un joli 44 % de réussite derrière l’arc, aujourd’hui, il n’est plus qu’à 39 %, mais ce n’est en rien une inquiétude, puisque l’ancien de Michigan continue son développement dans le but d’être beaucoup plus complet. C’est en tout cas une chose qu’a fait remarquer son coach, Erik Spoelstra. Robinson est en train d’apporter beaucoup plus qu’une main sûre du parking.

« Il a compris. » A déclaré Erik Spoelstra. « Et je pense que c’est en partie pour cela qu’il a voulu venir ici, car il allait y avoir une évolution constante et un effort pour développer tous les aspects de son jeu. Même quand il est arrivé ici, il n’était pas un joueur de catch and shoot. C’était un spot-up 3-point shooter. Et nous avons passé beaucoup de temps avec lui à bosser sur les déplacements et à regarder des vidéos de Wayne Ellington pour essayer de reproduire beaucoup de choses que Wayne fait, mais aussi Ray Allen. Il a vraiment passé beaucoup de temps à développer cela. Maintenant, les équipes défendent bien contre ça, et le pick and roll peut-être un autre moyen de relâcher la défense, et cela a été efficace pour nous cette année. Et il a passé beaucoup de temps à travailler sur ça, c’est le même type de processus. »

Il faut dire que maintenant, les joueurs se sont adaptés à son jeu et ce n’est plus aussi simple pour lui d’enfiler les perles derrière l’arc. En contrepartie, Robinson drive plus, coupe dans la raquette et même de manière générale dribble plus cette saison. Alors oui, son % de réussite à 3 points est plus faible, mais il apporte beaucoup plus offensivement que la saison dernière, tout en restant une menace à longue distance.

« Cela aide vraiment. » A dit Robinson à propos de ses cuts dans la raquette. « C’est une sorte de panier de secours, qui donne une option supplémentaire à l’attaque, mais aussi un problème en plus pour la défense adverse. C’est quelques chose d’important. Nous essayons toujours de l’obtenir. Particulièrement maintenant, par rapport à comment l’équipe m’utilise, c’est quelque chose que nous pouvons juste essayer d’alterner avec ce que je faisais déjà avant, et nous donner une configuration différente. Il y a vraiment un équilibre à trouver. Je dois toujours être agressif et donner la priorité à ce que je fais le mieux. »

Mais alors, maintenant que les équipes surveillent nettement plus l’ailier du Heat derrière l’arc, peut-on alors dire que le joueur a gagné son respect en NBA ? C’est le cas pour son coach qui constate qu’il est bien moins facile pour Robinson d’obtenir des tirs ouverts.

« Il n’y a pas une équipe qui le laissera sortir d’un pick & pop ou juste s’écarter au loin. » A déclaré Spoelstra. « Ces jours sont derrière lui. Il n’aura plus jamais cette facilité qu’il a connue l’an dernier. C’est une marque de respect. Il s’est déjà beaucoup adapté cette année. »

Pour son coéquipier, Bam Adebayo, il faut que les gens comprennent qu’on ne peut plus considérer Duncan Robinson comme un simple tireur à 3 points. Le joueur travaille dur pour ne plus être qu’un simple artilleur derrière l’arc.

« Duncan est parfaitement équilibré, c’est quelqu’un de calme et rationnel en toute circonstance. » A déclaré Adebayo. « Il n’est jamais trop excité, jamais trop abattu. Il travaille jusqu’à la mort. Il regarde des films, il essaie de trouver des moyens différents pour obtenir des paniers faciles. On s’aide un peu les uns des autres. Il sait que je le cherche. Alors s’il coupe et qu’il est ouvert, je vais lui passer la balle. Je suis fier de lui. »