Nicolas Batum : « J’ai appris à être un bon coéquipier, même si je ne jouais pas »
Il y a en NBA de nombreux exemples de joueurs ayant appris qu’ils s’étaient fait trader ou couper par les médias ou réseaux sociaux. Le Français Nicolas Batum est l’un d’entre eux. L’ancien joueur des Charlotte Hornets s’est en effet fait couper en novembre dernier, alors qu’il lui restait une année de contrat à 27 millions.
« Je l’ai appris sur Twitter, comme tout le monde. » Nicolas Batum.
Les Hornets venaient de se mettre d’accord avec Gordon Hayward pour un contrat de 120 millions sur quatre ans. Pour dégager le cap space nécessaire à cette signature, la franchise de Michael Jordan devait soit trader le Français, soit le couper et utiliser la stretch provision (qui permet d’étaler le salaire sur plusieurs).
« J’étais à Paris, chez moi, quand la nouvelle est sortie. Ensuite mon agent a appelé les Hornets, et on a commencé le processus. Ça a pris une semaine. » Nicolas Batum.
Incapables de trouver un partenaire de trade pour se débarrasser du Français, les Hornets ont ainsi dû se résoudre à le couper, purement et simplement. Est-ce que cette manière de faire a plu à Batum ?
« Ne me posez pas cette question (rires) ! Je n’avais pas le choix, je devais partir. Je ne peux pas trop en parler, parce que je ne sais pas ce qui a poussé les Hornets à prendre cette décision. J’ai été coupé, je n’ai pas demandé à ce qu’il se passe quoi que ce soit. » Nicolas Batum.
Mais l’ailier peut tout de même tenter de trouver des explications.
« Les deux premières années à Charlotte ont été géniales. J’avais une très bonne relation avec Steve Clifford (ancien coach des Hornets ndlr). On a fait un changement d’entraineur, et ça n’a pas fonctionné pour moi. Ça arrive parfois. » Nicolas Batum.
Quoiqu’il en soit, le Français n’a pas tardé à retrouver une équipe.
« La nouvelle est sortie, et des front offices de franchises m’appelaient directement après pour me recruter dans leur équipe. » Nicolas Batum.
L’ailier a finalement choisi de rejoindre les Clippers, pour un an et 2,5 millions de dollars. Dans sa nouvelle équipe, il est impressionnant et ses statistiques (8,8 points à 47% aux tirs dont 44% à trois points, 4,7 rebonds et 2,3 passes décisives par match) ne reflètent pas son impact. Même s’il a récemment été victime des difficultés des Clippers lors des derniers matchs, en étant envoyé sur le banc.
« Rien n’a vraiment changé pour moi. Mon temps de jeu est le même, et je joue toujours dans le dernier quart. Ce n’est pas grave. L’année dernière, à Charlotte, c’était différent. J’ai appris à être un bon coéquipier, même si je ne jouais pas. Quand la situation ne va pas dans votre sens, il faut que vous fassiez votre boulot, que vous vous pointiez à l’heure, travailliez… Vous assurez que vos coéquipiers sont dans la meilleure position possible. C’est ce que j’ai fait, surtout l’année dernière. » Nicolas Batum.
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