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Les petits équipes aimeraient un changement du marché des buyouts : « C’est juste aider les riches à s’enrichir »

Après la free agency et la trade deadline vient… le marché des buyouts. Blake Griffin, LaMarcus Aldridge et Andre Drummond, tous sont passés par là pour rejoindre des contenders ces derniers jours. L’astuce est simple : un accord est trouvé entre une franchise et un joueur pour que ce dernier soit libéré de son contrat et puisse signer dans la foulée où bon lui semble, à quelques mois des playoffs. La clé réside dans le fait que le joueur ne fait une croix que sur une petite partie de son salaire garanti, ce qui lui permet de s’engager n’importe où pour le minimum.

« C’est juste aider les riches à s’enrichir. » Le GM d’une ‘small-market team’

Parfait pour les finances déjà bien chargées des grosses écuries, et gagnant-gagnant pour le joueur. Dans le cas de Drummond par exemple, sa signature ne coûtera cette aux Lakers que 800 000$ (selon Bobby Marks d’ESPN) pour le reste de la saison 2020-21. Le pourcentage restant de son salaire lui (qu’on ne connaît pas, mais qui n’est jamais très élevé), est réglé par les Cavaliers, qui le paieront donc… pour essayer de gagner un titre avec une autre équipe.

« C’est une vraie préoccupation. Historiquement, la préférence des joueurs dans ce cas va aux équipes situées dans les plus gros marchés. Et cela permet à ces équipes d’ajouter à leur roster des joueurs qu’ils ne pourraient normalement pas acquérir, au minimum. » L’un des dirigeants d’une ‘small-market team’

« Le système est défectueux. Tu ne devrais pas pouvoir ajouter à une équipe qui a déjà une telle profondeur sans rien lâcher en échange. » Un GM d’un autre petit marché

La situation est souvent la même : un joueur dans la dernière année de son contrat qui aimerait jouer pour une équipe mieux classée et que sa franchise n’a pas réussi à échanger. Souvent, comme dans les cas de LMA, Griffin ou encore Drummond, les franchises qui le veulent ne souhaitent pas lâcher de compensation pour le récupérer via un trade puisqu’elles ont juste à attendre qu’il devienne libre. Très très difficile donc d’obtenir une compensation intéressante.

« C’est très très difficile pour les équipes des petits marchés ou des marchés moyens de dire à un joueur : on ne va pas négocier un buyout avec toi. Parce que de tout façon tu ne peux pas attirer les joueurs dans ton équipe. Si tu ne leur fais pas de faveur, un agent dira : ‘Je ne ferai pas venir de joueur chez vous' » Un GM d’un petit marché. »

Certains dirigeants ont donc demandé à ce que cette pratique change. Certains aimeraient notamment que pour qu’un joueur soit éligible à disputer les playoffs avec une autre équipe après avoir été coupé, il faudrait qu’il le soit avant la deadline. Car cela incite les équipes à ne pas faire d’offres intéressantes sachant qu’elles pourront le récupérer libre. D’autres aimeraient une compensation, comme un choix de draft ou encore limiter le nombre de joueurs signés après un buyout à un par saison, voire un toutes les deux saisons. Enfin autre proposition, des enchères à l’aveugle. Mais pour le moment la NBA est réticente à changer son système.

« La NBA ne pense pas que c’est un problème et elle est réticente à avouer que cette pratique est un souci. Leur inaction envoie le message suivant : ‘Ca nous convient.' » Un dirigeant d’un petit marché.

via Sports Illustrated

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