JJ Redick allume David Griffin !
Dans son podcast, toujours très intéressant, Old Man And Three, JJ Redick est revenu sur son transfert aux Dallas Mavericks, un transfert qui l’a pris par surprise. A l’heure de la deadline, quand il a regardé son téléphone, il n’avait aucun message, et alors qu’il était occupé à autre chose, 30 minutes plus tard, quand il a vu le nombre d’appels en absence et de textos, il a vite compris qu’il se passait quelque chose.
« J’étais choqué. J’étais très surpris. Je ne m’attendais pas, à ce moment-là, à être transféré. Ce n’est pas un tacle envers les Dallas Mavericks, mais les Dallas Mavericks n’étaient pas une des équipes dont nous avions discuté. J’étais juste un peu choqué par cela. J’ai appelé Mark Cuban et je lui ai dit que si c’était arrivé n’importe quelle autre année, j’aurais été ravi d’être transféré aux Mavs. C’est une des organisations de plus haut rang, puis Rick (Carlisle) est un des meilleurs coachs. » Redick
Il y a quelques semaines il se murmurait qu’il avait demandé son trade. Les rumeurs disaient vrai puisqu’il a confié qu’il avait fait une demande de trade en novembre, avant la saison, à peu près au moment où Jrue Holiday a été tradé, et il en veut énormément à David Griffin (GM) pour la façon dont son cas a été géré.
« Ce n’est pas mon agent qui a fait cette demande, c’est moi. J’ai eu de multiples discussions transparentes avec Trajan Langdon (assistant GM) et David Griffin. Ma motivation pour cette demande, c’est que mon fils venait d’entrer à l’école maternelle à Brooklyn en septembre, à un moment où nous ne savions pas quand la saison NBA reprendrait. Puis il a été annoncé que ce serait à Noël et simultanément Jrue Holiday a été transféré. Jrue est la raison pour laquelle je suis allé à New Orleans. Bien sûr j’étais excité de jouer avec Zion et les jeunes gars de l’équipe qui arrivaient des Lakers. Puis en toute honnêteté c’était le meilleur contrat qui m’était offert lors de la free agency. Mais ce qui m’excitait vraiment c’était de jouer avec Jrue. Une autre des raisons c’est la capacité de Jrue à défendre sur plusieurs postes, et il faut noter aussi le transfert de Kenrich Williams (vers OKC). Et je savais avant la saison que Stan est obsédé par les matchups. Tu défends sur un seul joueur sur le terrain. Et Jrue et Kenrich Williams étaient 2 de ces 3 joueurs, avec Josh Hart, qui pouvaient défendre sur plusieurs postes. Donc je savais que ça allait impacter négativement mon temps de jeu. J’ai joué 5 ans pour Stan et je savais ce qui allait arriver. Puis avec le protocole COVID-19 je ne pouvais pas retourner à New York, puis ma famille ne pouvait pas non plus venir me voir, car il y avait une semaine de quarantaine si tu manquais l’école. Donc j’ai parlé à Trajan et Griff. En gros Griff m’a dit ‘Viens pendant un mois. Si tu veux toujours être transféré, je te donne ma parole que je t’enverrai dans une équipe que tu souhaites.’ Nous avons eu 4 discussions avec Griff. J’ai discuté directement avec lui, car j’ai une relation personnelle avec lui. Et de toute évidence il n’a pas honoré sa parole. Et encore une fois ce n’est pas un tacle envers Dallas. Puis ce que j’avais compris, c’est que si je n’étais pas transféré à la deadline, j’allais avoir un buyout. Et si je devais être tradé, cela devait être dans une équipe de la côte nord-est pour pouvoir être proche de chez moi et voir ma famille pour les deux ou trois derniers mois de la saison. Évidemment cela n’est pas arrivé […] Le buyout pour moi ce n’était pas : ‘Oh, je vais être libre et aller à Brooklyn.’ Je voulais pouvoir, lors d’un jour de repos, aller voir ma famille et être à distance respectable pour pouvoir m’y rendre en voiture. En termes de géographie, vous pouvez rapidement voir quelles sont ces équipes (par déduction : Brooklyn, New York, Philadelphie et Boston). » Redick
Quand on lui demande si un joueur ou un agent doit faire confiance aux Pelicans, il rétorque :
« Je ne pense pas que vous aurez de l’honnêteté de la part de ce front office, en toute objectivité. Ce n’est pas une opinion, je ne pense pas que vous aurez de l’honnêteté. Je ne pense pas que ce qui est arrivé avec moi est un incident isolé. Je pense que les front offices en NBA opèrent dans leur meilleur intérêt. Je comprends. Honnêtement, je pense que j’ai été un peu naïf, sachant que je suis dans ma 15ème année en NBA. J’ai essayé de bien faire les choses durant ma carrière, mais ce front office, je ne m’attends pas à ce que les agents qui ont bossé avec moi leur refassent un jour confiance. » Redick
Ca c’est fait…