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Robert Horry et Richard Jefferson se payent JJ Redick

Hier, JJ Redick envoyait une ogive contre le front office des Pelicans, en se plaignant notamment d’avoir été envoyé aux Dallas Mavericks alors que le GM David Griffin lui avait promis une trade dans une des 4 franchise du nord est des Etats-Unis (Nets, Knicks, Sixers et Celtics), pour se rapprocher de sa famille. Une déclaration qui a amusé Richard Jefferson  et Robert Horry.

« D’abord, j’adore JJ, donc si tu entends ça, ne le prends pas mal. Tu voulais passer plus de temps avec ta famille, et je sais qu’elle est actuellement à Brooklyn, sur la côte est. Mais vraiment, tu pensais qu’ils allaient t’envoyer aux Nets comme tout le monde ? En plus, JJ, tu le sais que tout le monde s’en fout. Je te respecte, mais tout le monde s’en fout de tes sentiments, tout le monde s’en fout de nos sentiments, à nous les joueurs. Tout le monde s’en fout. Tu le sais, et ce n’est pas un souci que tu en parles. Certaines fois, on peut avoir cette conversation genre : « Oh, ce n’est pas sympa ». Mais JJ, tu le sais. Tu es un des gars les plus intelligents de NBA. Tu sais qu’ils s’en foutent, tu peux raconter ta triste histoire… On écoute, on va te plaindre, mais tu connais la vérité, ils s’en foutent. Il est assez intelligent pour le savoir. Il a signé pour un an (deux en fait, pour 26,5 millions de dollars) pour se faire un max d’argent, c’est ce que fait JJ depuis un bon bout de temps maintenant. » Richard Jefferson.

« Le truc JJ, c’est qu’il faut se demander ce que tu as fait pour eux ? As-tu gagné un titre pour eux ? Non. As-tu été dans la discussion pour le trophée de MVP avec ce maillot sur le dos ? Non. All-Star ? Non plus. Donc tu n’as pas à choisir où tu vas, où ils t’envoient. Ils ont choisi ce qui était le mieux pour l’organisation, pas pour toi. Et c’est ce qui ne va pas avec beaucoup de ces gars. « Oh, je veux aller là ! » Hé, je voulais rester à Houston, mais j’ai été envoyé à Phoenix (en 1996, contre Charles Barkley, il faisait partie d’un package ndlr). Je ne voulais pas ça. Donc, tourne la page, reprends-toi. C’est la NBA, c’est un business. Il faut aussi prendre en compte qu’il a eu l’opportunité d’être proche de sa famille (quand il n’a pas re-signé aux Sixers). Mais il a choisi d’aller ailleurs, donc… » Robert Horry.

Via The Jump.

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