Perf’ historique pour Giannis Antetokounmpo : « Si je peux aller dans la peinture 20 fois sur 20, je vais y aller »
Giannis Antetokounmpo est devenu cette nuit le 2e joueur de l’histoire – après Wilt Chamberlain en 1967 – à réussir un 18/18 à 2-points sur un match. Avec cette belle collection de tirs dans le périmètre, le Grec a égalé son record en saison avec 47 points à 18/21, 11/13 aux lancers-francs, 12 rebonds, 2 passes et 3 contres dans une victoire 127-109 à Portland.
« Au bout du compte j’essaie simplement d’être agressif. Ce soir c’était un de ces soirs où j’ai pu être bon à l’intérieur. Je ne vais pas vous mentir, si je peux aller dans la peinture 25 fois sur 25, je prends. À certains moments je vois que l’angle est bon et à d’autres moments l’angle n’est pas là et si j’y vais ce sera une faute offensive. J’arrive à analyser ça, et dans ces cas-là il y a la possibilité de prendre un jump shot, de dribbler, de passer, de poser un pick-and-roll pour mes coéquipiers… J’essaie simplement de lire le jeu devant moi. Mais si je peux aller dans la peinture 20 fois sur 20, je vais y aller les 20 fois. » Giannis Antetokounmpo
« Il a été très bon. Il a fait quelques excellentes finitions, rentre des sortes d’elbow jumpers, des shoots au niveau des lancers. Un match très spécial pour lui. » Mike Budenholzer
« Il est simplement plus naturellement doué que n’importe qui. » Damian Lillard
À lui tout seul, le double MVP en titre a cumulé plus de points que toute l’équipe des Blazers (47-46) à 2-points et aux lancers-francs. Aucun autre joueur dans l’histoire n’avait réussi un tel exploit avant lui.
« Il nous met dans des positions où il est difficile pour nous de faire des prises à deux. Vous ne voulez pas donner des shoots à 3-points, donc il faut choisir son poison en quelque sorte. » Terry Stotts
Une domination intérieure qui a aussi permis de camoufler le manque de réussite extérieure des siens (30.8% à 3-points), auteurs de 23 points sur les 14 turnovers adverses.
« Sur la majorité du match on a bien appliqué notre volonté de les forcer à défendre d’abord à l’intérieur. On a eu de bonnes positions à 3-points qui ne sont simplement pas rentrées. » Mike Budenholzer
via ESPN