D’Angelo Russell de retour : « Je ne savais pas combien de matchs j’avais joués avec Karl-Anthony Towns, mais je savais que ce n’était pas beaucoup »
Cette nuit, les Minnesota Timberwolves ont enregistré le retour de leur meneur D’Angelo Russell absent depuis près de deux mois à cause d’une blessure au genou qui avait nécessité une opération, le 8 février dernier. Il n’a pu jouer que 24 minutes, mais a été très bon pour son équipe, marquant 25 points (à 7/19), mais surtout en s’associant à Karl-Anthony Towns pour marquer à eux deux les 17 derniers points de leur équipe. Cela a permis aux hommes de Chris Finch de passer un 12-0 aux Kings, alimenté par deux trois points et deux lancers du meneur. Résultat, les Wolves se sont imposés sur le score de 116 à 106 contre les Kings.
« C’est excitant. Ils sont tous les deux vraiment intelligents, et capables de très bien lire les défenses. Ils peuvent se créer leurs propres shoots, et ça montre qui ils peuvent être. J’ai trouvé que D’Angelo a fait un super boulot. Il n’a pas essayé de forcer quoi que ce soit. C’est normal qu’il soit rouillé. » Chris Finch.
« Je ne faisais pas du tout attention à mon rythme. J’essayais vraiment de rentrer dans le match. Il ne s’agissait pas de marquer ou d’être agressif, mais simplement d’essayer de faire la bonne action. Les équipes savent ce que je peux faire. Je marque, je suis un scoreur. Si on me trappe, je dois lâcher le ballon et jouer sans le ballon. Il s’agit donc d’essayer de prendre ce que la défense me donne. Ce soir, ça a marché pour moi au niveau du scoring. Demain ou au prochain match, ce sera peut-être différent. Je vais voir comment on défend sur moi, et attaquer en fonction de ça. » D’Angelo Russell.
Et cette perf a fait plaisir à KAT.
« Tant que l’on continue de bosser comme on le veut, on peut faire quelque chose de spécial. On doit juste bosser. Déjà, évidemment, on doit d’abord être en bonne santé pour être ensemble sur le terrain. On accorde de l’importance à chaque match. Avec moi et D’Angelo sur le terrain, on a une bonne vision du jeu. On exécute. Je pense que quand on est sur le terrain, on peut faire des choses spéciales, ouvrir le jeu pour les autres. On peut rendre le boulot d’Anthony Edwards plus facile, lui permettre d’avoir plus de place pour aller jusqu’au panier, de faire ce qu’il sait faire. C’est à nous de mener les choses en attaque. En défense, je dois mettre en place les standards, ce qu’on doit faire et comment on doit le faire. Je dois montrer qu’on doit jouer dur. » Karl-Anthony Towns.
Le truc, c’est que depuis l’arrivée de Russell vers la fin de la dernière saison, les deux hommes n’ont pu jouer que six matchs ensemble, en comptant celui d’hier soir.
« Je ne savais pas combien de matchs on avait joués ensemble. Je savais que ce n’était pas beaucoup. Mais ça fait du bien. Quand vous mettez sur le terrain des gars qui savent jouer au basket et tirer parti de chaque opportunité sur chaque possession, il y a des chances pour que ça se passe bien. » D’Angelo Russell.
Pas idéal pour voir le potentiel de cette équipe, et cette dernière victoire n’a pas tellement aidé à y voir plus clair, puisque Malik Beasley, très bon depuis son arrivée, a obtenu un ticket pour l’infirmerie pour minimum un mois à cause d’une blessure à un adducteur.
« Ça donne toujours l’impression qu’on doit s’ajuster avec les différentes blessures. On va trouver des solutions. » Chris Finch.
Depuis le dernier match de D’Angelo, l’équipe a changé de coach, et certains joueurs se sont retrouvés avec un nouveau rôle. Cette nuit par exemple, Russell a principalement joué loin du ballon, et Ricky Rubio a été associé au meneur en fin de rencontre, pendant que Naz Reid occupait la raquette aux côtés de Karl-Anthony Towns.
« Ça a fait du bien. Voir les gars progresser aussi vite qu’ils l’ont fait, c’est cool. Il y a les jeunes, le coach qui montre ce qu’il veut… J’étais impatient d’être de nouveau impliqué et de voir comment je pouvais aider. Ça s’est bien passé. » D’Angelo Russell.
À noter que cette nuit, les Wolves ont aussi vu leurs fans retourner dans leur salle. Ils n’étaient que 1436, mais ça a fait plaisir aux joueurs.
« J’aime ça. J’aime les fans, et je disais à quelqu’un lors du dernier match que j’aime les fans de Philly, même s’ils nous ont hué toute la rencontre. Les fans apportent de l’énergie aux matchs. » Anthony Edwards.
Via Twin Cities et Star Tribune.
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