Kevin Durant et Draymond Green expliquent enfin leur fameuse embrouille
Lors de la dernière saison de Kevin Durant aux Warriors, en 2018, un événement a fait couler beaucoup d’encre : à la fin d’un match contre les Clippers, Draymond Green perd la balle en remontant le terrain, ce qui envoie les deux équipes en prolongation. Suite à ça, les deux hommes se sont copieusement engueulés sur le banc, et Draymond a été suspendu par les Warriors pour la rencontre suivante.
Deux ans et demi plus tard, les deux hommes ont enfin expliqué ce qu’il s’était passé.
« J’ai pris le rebond, et j’ai remonté le terrain et je suis tombé. Je vais te dire pourquoi je suis tombé. Je prends le rebond et je remonte le terrain. KD est en train de taper dans ses mains pour avoir la balle. Donc je la prends, je remonte la balle, et dans ma tête KD va arriver en traileur, et je vais lui passer la balle. Il va arriver à trois points, et on va gagner le match, parce qu’on a une autre rencontre le lendemain. Je voyais les choses comme ça. Et quand je traverse le terrain pour lui filer la balle, KD a complètement arrêté de courir. Donc j’ai dribblé sur mon pied en le cherchant. Tout est parti en couilles. » Draymond Green.
« Je vais maintenant vous expliquer ce qui allait arriver selon moi. On réussit le stop, je prends le rebond, je remonte la balle, et je tire. On n’était pas d’accord sur ça. C’est tout. Je voulais que ça se passe comme ça, Draymond voyait les choses d’une autre manière et ça a mené au clash. Je n’ai pas avancé sur le terrain, parce que je me suis dit : « Attends, je n’ai pas le putain de ballon dans les mains là ? » J’étais désemparé. Raconte la suite Draymond. » Kevin Durant
« On va sur le banc, et KD me hurle : « Donne-moi la putain de balle ! » Je le regarde, et je réponds : « J’allais le faire, si tu avais couru putain. » Je m’assois, et il est deux ou trois chaises plus loin. Il se penche, et frappe la chaise juste à côté de moi. « Mec, je t’ai dit de me donner la balle putain ! » « J’allais te la donner ta putain de balle si tu n’étais pas en train de pigner ! » Ça continue, on s’échange des insultes, on se dispute. DeMarcus Cousins m’éloigne et me dit de fermer ma gueule. Je lui réponds que non, c’est n’importe quoi. Que j’allais donner la balle à KD, que tout ce qu’il avait à faire c’était de courir. Selon moi, à partir de là, tout le monde a monté ça en épingle. Ce n’était pas bien grave pour moi, parce que pendant toute la saison, la seule personne qui me gueulait dessus c’était Kevin. Donc j’avais l’habitude. Selon moi, le montage en épingle, la couverture des médias par rapport à ça, la suspension ensuite. Tout ça a rendu les choses pires. Ça a continué à empirer, et c’est devenu un truc immense. Mais j’ai dit des choses que je n’aurais pas dû dire. » Draymond Green.
« Notre échange, les trucs que tu m’as dits, pour moi ce n’était pas grave, je sais ce que ça voulait dire : « Je sais ce que j’apporte à l’équipe. Dray est allé trop loin sur certains points, je vais lui parler la semaine prochaine et lui faire comprendre mon point de vue. » Voilà ce que je pensais. J’étais très en colère, parce que je savais que les vautours allaient récupérer tout ça, qu’ils allaient l’utiliser pour essayer de nous diviser et de me séparer du groupe. C’était ce qui était chiant, parce que je savais ce qui allait arriver. » Kevin Durant.
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