Ben Simmons met un nouveau tacle à Rudy Gobert
Depuis quelques semaines la course au trophée de défenseur de l’année semble se jouer entre deux joueurs : le Sixer Ben Simmons et le Jazz Rudy Gobert. Depuis des semaines les Sixers et Ben Simmons lui-même font du lobbying pour décrocher le trophée et dans une interview accordée à Rachel Nichols, l’Australien a encore rabaissé Rudy Gobert.
« Je suis un de ces gars qui peut défendre du poste 1 au poste 5. Évidemment il y a beaucoup de respect pour Rudy. Je sais de quoi il est capable. Je sais qu’il est excellent dans la raquette, mais il ne défend pas sur tout le monde et c’est un fait. Il a défendu sur moi dans l’Utah. J’ai planté 42 points et apparemment je ne suis pas un scoreur. C’est un fait, mais j’ai beaucoup de respect pour lui. Dans le même temps, je pense que ce trophée est pour moi cette année. » Ben Simmons
Ce qu’il ne dit pas c’est que cette stratégie de mettre Rudy Gobert sur lui pour qu’il puisse venir en aide dans la raquette sur les autres Sixers avait fonctionné, puisque le Jazz s’était imposé, et de l’autre côté Jordan Clarkson s’était baladé, auteur de 40 points.
En parlant de faits, lorsque Ben Simmons est sur le terrain, les Sixers encaissent 106.6 points/100 possessions et 104 points/100 possessions quand il n’est pas sur le terrain. Pour Rudy Gobert c’est 102.3 points/100 possessions lorsqu’il est sur le terrain et 111.6 points/100 possessions lorsqu’il n’y est pas.
Le 20 mars Simmons avait déjà déclaré :
“Je ne veux vraiment pas lui manquer de respect, c’est un super contreur et défenseur, mais il ne défend pas sur tous les postes. Seulement sur des pivots, et peut-être de grands ailiers forts. C’est un super défenseur, mais, vraiment, je ne pense pas qu’il défende sur tout le monde. Tu ne peux pas lui demander de s’occuper de Kawhi Leonard ou Paul George, ou encore d’un arrière ou d’un meneur. Il ne fait pas ça à chaque match.” Ben Simmons.
Ce à quoi Rudy avait répondu :
Pour moi, tout est une question d’impact. Il s’agit de l’impact que vous pouvez avoir sur le terrain et l’impact que vous avez sur vos coéquipiers. Au final il faut mesurer cet impact, sur sa propre équipe et sur les adversaires. Il ne suffit pas d’avoir l’air mignon et de renvoyer une bonne image. Ce n’est pas une question de story-telling. Il ne s’agit pas juste d’avoir un gros nom. Il s’agit d’arriver chaque soir avec la volonté de se battre défensivement et d’avoir un impact sur le jeu. Maintenant nous avons beaucoup de statistiques avancées et de moyens différents pour mesurer l’impact.” Rudy Gobert