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Boris Diaw : « Pop nous a montré toute la seconde mi-temps du Game 6 »

Invité du Podcast Real Ones de The Ringer avec Raja Bell et Logan Murdock, Boris Diaw est revenu sur sa carrière et notamment le Game 6 des finales 2013. Un match que les Spurs tenaient et qui était synonyme de titre. Mais un money time mal géré, un rebond offensif de Chris Bosh et un tir à 3-pts de Ray Allen pour envoyer le match en prolongation, ont privé les Spurs d’un 5ème titre.

« Tout le monde pensait que nous tenions ce match. Même Miami pensait que nous allions gagner. » Boris Diaw

On se souvient bien sûr de la NBA qui mettait déjà le podium en place, et les Spurs pensaient peut-être à la célébration avant l’heure.

« Non. Tu ne penses pas ça, tu gardes tout à l’intérieur, mais nous savions bien sûr que nous nous approchions du but. Nous prenons un seul rebond défensif et le match est plié. Mais ils le récupèrent et marquent à la dernière seconde. C’était vraiment dur. Un rebond défavorable vous faire perdre le match sur ce moment-là, mais nous aurions pu aussi remporter ce match sur des actions avant. Genre 10 actions avant simplement en jouant différemment. Cela nous a motivés pour la saison suivante. » Boris Diaw

Après cet échec, comme ils l’ont fait lors de l’élimination face aux Clippers au premier tour au Game 7 en 2015, ils sont allés dîner en équipe à Miami.

« Nous avons fait ce que nous faisions toujours. Qu’on gagne ou qu’on perde un homme doit manger comme disait Pop. Donc nous sommes allés au restaurant. Nous avons eu un dîner d’équipe où tous les joueurs devaient venir, même après une défaite. Quand tu perds, tu n’as pas forcément envie de voir du monde, ce genre de choses. Mais c’était pour surmonter ça et se remettre sur les bons rails afin d’être prêt pour la saison suivante, puis également pour célébrer aussi une bonne saison. Ce n’est pas parce que vous avez perdu ce dernier match que ça efface tout ce que vous avez fait avant durant toute la saison. Nous sommes allés dîner dans un restaurant, la cuisine était bonne, mais évidemment tout le monde était abattu et on essayait de se remonter le moral. L’état d’esprit c’était : c’est le sport est c’est cruel, mais ces choses arrivent, la vie continue, et nous aurons une nouvelle chance. C’est ce que nous avons fait la saison d’après. La concentration la saison d’après était dingue. Et ça a commencé dès le training camp. Pop nous a montré le Game 6 dans lequel Ray Allen met le dernier tir. Je ne sais plus si nous avons revu ce dernier shoot, mais nous avons revu toute la seconde mi-temps. Pop a mis l’accent sur l’importance de faire attention aux détails. Bien sûr nous avons perdu suite à ce shoot, mais toutes les erreurs que nous avons faites durant la seconde mi-temps auraient pu être évitées. Il y avait beaucoup d’erreurs stupides, beaucoup de choses qui n’ont pas été faites, un écran mal posé, un mauvais écran de retard. Même s’il restait 10 minutes, si nous avions fait ça à ce moment, et fait attention à tous les détails, nous aurions gagné le match. Donc nous avons utilisé ce match pour nous motiver toute la saison. Toute la saison tournait autour de ce match. » Boris Diaw

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