Stephen & Seth Curry : « Ca a chauffé au moins une quinzaine de fois »
En remportant le match opposant Golden State aux 76ers, Stephen Curry a battu son frère Seth Curry pour la 8e fois en saison régulière en seulement 10 duels. Le double MVP s’est d’ailleurs confié à ce sujet dans le Rex Chapman Show.
« Lundi était le 10e match que nous jouions l’un contre l’autre. » A déclaré Curry. « Ça devrait être beaucoup plus, mais pour une raison quelconque, nous nous blessons à chaque fois avant nos duels, alors l’un de nous deux le rate. »
Cette apparition dans les médias pour Steph était aussi l’occasion de se remémorer tous les duels qu’il a livrés avec son frère quand ils étaient petits.
« J’apprécie chaque occasion que nous avons de jouer l’un contre l’autre et de nous affronter. Cela fait ressortir l’amour qu’on partage pour le jeu. On a toujours été ensemble depuis petit et il y a des fois où nous étions dans le jardin et nous agissions comme si nous étions des joueurs de la NBA, en tirant des faux game-winners, ou en portant les maillots de notre père et ce genre de choses. »
Même si le basket reste un loisir, la compétitivité reste présente et lors d’affrontements en un contre un, les états d’âme et l’énervement peuvent prendre le dessus. Steph a expliqué qu’il s’était déjà pris la tête à de nombreuses reprises avec Seth.
« Ca a chauffé au moins une quinzaine de fois. Seth s’énervait des fois quand on jouait en 1 contre 1 et évidemment, je suis le grand frère, je suis censé gagner, mais il me battait de temps en temps. Il lui arrivait de demander une faute et je disais “non, ce n’est pas une faute, je ne t’ai pas touché”. Et je ne lui donnais pas la faute, et il prenait littéralement la balle et quittait le terrain. Il savait que tout ce que je voulais, c’était jouer, il savait que je n’allais pas le laisser partir, alors il jouait cette carte à chaque fois et disait “Nah, Nah, j’ai fini”. Il gardait la balle et s’en allait, c’était un atout à chaque fois parce que je voulais juste faire des paniers et il le savait et lui aussi le voulait. C’est le match dans le match. »