Julius Randle : « Ils m’ont en quelque sorte sauvé »
Julius Randle est en train de réussir une saison incroyable pour les Knicks. Ses 23,9 points à 46% aux tirs et 41% à trois points, 10,5 rebonds et 6,1 passes décisives par match lui ont permis de décrocher sa première sélection pour le All-Star Game, mais aussi d’emmener les Knicks jusqu’à la quatrième place de la conférence Est (pour le moment). Du coup, certains vont jusqu’à le voir comme le sauveur des Knicks. Mais lui n’est pas d’accord, et estime qu’il a au contraire « été en quelque sorte sauvé » par la franchise », et en particulier par Leon Rose et William Wesley, le président et le vice-président exécutif.
Lors de sa première saison à New York, Randle a connu des difficultés. Mais Rose et Wesley ont alors rejoint aussi la franchise, alors qu’ils travaillaient avant pour la Creative Artists Agency, une agence qui représentait (et représente encore) l’ailier fort. Et ce dernier a peut-être un rôle a joué là-dedans. Un soir, Randle ne se sentait pas dans son assiette, et il a organisé une réunion avec Rose, Wesley et Kenny Payne, qui était alors assistant coach à Kentucky, où Randle a évolué en NCAA. Il leur a raconté tout ce qui n’allait pas, et quelques mois plus tard, Payne, Rose et Wesley avaient tous signé aux Knicks.
« Leon a pris ce boulot, et pas longtemps après Wes l’a accompagné. Il m’a appelé et m’a dit : « Hey ! Tu as besoin de quoi pour être All-Star ? Pour être le leader de cette équipe ? » Et j’ai répondu que j’avais, entre autres, besoin d’un coach qui allait me mettre face à mes responsabilités, qui allait me pousser. » Julius Randle.
Résultat, Tom Thibodeau est arrivé, avec, dans ses valises, Kenny Payne. Ce dernier avait recruté Randle à Kentucky, et l’avait aidé à se développer pour qu’il soit finalement sélectionné en septième position en 2014. Depuis, Randle a complètement passé un palier, et il n’hésite pas à donner beaucoup de crédit à Thibodeau pour ça.
« Peu importe ce qu’il se passe durant la saison, les blessures des gars, le calendrier… On trouve toujours une manière de gagner. C’est ce qui est bien chez nous. Je voulais un coach qui allait nous pousser et nous mettre face à nos responsabilités, qui ne pense qu’à gagner. » Julius Randle.
L’ailier fort a aussi pris la préparation de cette saison très au sérieux. Il a passé l’été à regarder des vidéos de son jeu, surtout de ses erreurs. Et ça l’a conforté dans cette idée qu’il avait été jusque-là ménagé par ses coachs, qui le laissaient s’en tirer malgré de nombreuses erreurs.
« Quand je suis revenu, j’étais en super forme, et il a vu que j’étais très sérieux. Nous avons sympathisé à ce moment-là, et je pouvais vraiment sentir qu’il croyait en moi en tant que joueur, qu’il me donnait des moyens d’action. Pour moi, c’était énorme. La confiance est très importante entre un joueur et un coach. Il croyait en moi pour être le leader de cette équipe, et je pouvais le voir. Je ne voulais pas le laisser tomber, je ne voulais pas décevoir mes gars. Quand je dis que je ne me suis jamais autant amusé de ma carrière, je le pense. Vraiment, c’est énorme. C’est rare, et je ne prends pas ça pour acquis. Je veux juste continuer à construire là-dessus. » Julius Randle.
Randle n’est en qu’à sa septième saison dans la ligue, mais il a déjà connu trois équipes : les Lakers, les Pelicans et les Knicks. Dans le cas de cette dernière, il a choisi de venir ici, parce qu’il aimait l’idée de repartir de zéro, et de construire une équipe qui gagnait quelque chose.
« Il n’y a pas de meilleure ville que New York pour faire ça selon moi. Il n’y a pas d’organisation ou de fan base qui a plus envie d’une équipe capable de jouer le titre que celle des Knicks. Je voulais faire partie de ça. Pour le reste de ma carrière, honnêtement, c’est ce que je veux. Je voulais être un Knick, je voulais faire partie des meilleurs de cette franchise. Voilà à quoi je pensais en arrivant ici. J’espère que je vais continuer à faire partie de tout ça, qu’on va continuer à construire et, dans le futur, qu’on pourra ramener un titre ou des titres ici. Parce qu’honnêtement, je ne pense pas qu’il y a un endroit où c’est plus jouissif de gagner. » Julius Randle.
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