Derrick White en forme au meilleur moment : « Un joueur très spécial »
Sélectionné en 29e position de la draft 2017, Derrick White a réussi à peu à peu s’imposer dans la rotation des Spurs, au point de devenir un joueur très important sur le backcourt de Gregg Popovich. Sauf que depuis le début de la saison, la quatrième, le meneur/arrière a enchainé les pépins physiques, ne disputant que 35 matchs sur les 59 joués par les Spurs. Il avait surtout raté 18 des 19 premiers, difficile dans ces conditions de se mettre dans le rythme.
« Au début, vous essayez de retrouver votre rythme personnel et celui que vous avez avec vos coéquipiers. Et parfois vous avez le sentiment que ça va trop vite, et vous ne vous sentez pas vous-mêmes. Ça prend quelques matchs. » Lonnie Walker.
Bon, ça n’a pas empêché White d’afficher sa meilleure moyenne en carrière avec ses 15 points par match cette saison, mais il nous a aussi clairement habitués à afficher une meilleure adresse (41%, contre 45% en carrière). Depuis quelques semaines, le joueur de 26 ans a pu enchainer les rencontres, et il a encore passé un palier.
« Il arrive à un point où il est presque lui-même. Il en est très proche, il fait du super boulot de plein de façons différentes. » Gregg Popovich.
Sur les 14 matchs disputés jusque-là en avril, White tourne à 18,8 points (43% aux tirs et 37% à trois points), 3,3 rebonds et 4 passes décisives. Ce mois d’avril est tout simplement celui où il affiche la meilleure moyenne de points en carrière. Du coup, lui aussi s’estime pas loin de son meilleur niveau.
« Je veux continuer à bosser et je regarde ce sur quoi je peux progresser, mais on y arrive. » Derrick White.
En plus de ses belles performances en attaque, White continue d’être très incisif en défense, et affiche, avec son 1,1 contre par match, la meilleure moyenne dans ce domaine parmi les arrières, avec Matisse Thybulle. Tout ça fait qu’il rentabilise largement son contrat signé en décembre : 73 millions sur quatre ans. Mais White a aussi causé quelques frayeurs aux fans des Spurs. Comme cette série de six matchs début avril au cours de laquelle il n’a mis que 8 de ses 39 trois points. Un chiffre peu reluisant, tout de suite compensé par une autre série, en cours, qui lui a permis de rentrer 26 de ses 58 tirs de loin.
« On sait tous de quoi il est capable. Petit à petit, mois après mois, semaine après semaine, il va retrouver son niveau. Il ne fait que progresser. Derrick est celui que nous savons tous que Derrick peut être. C’est un joueur très spécial. Nous sommes reconnaissants de l’avoir. » Lonnie Walker.
Il y a deux rencontres, White a profité des absences de Dejounte Murray et DeMar DeRozan pour, en plus de ses 26 points, prendre 7 rebonds, distribué 8 passes décisives et 3 contres.
« Dejounte prend beaucoup de rebonds, et DeMar était absent donc j’avais le sentiment que je devais hausser mon niveau de jeu et assumer leur partie du travail. Je ne me concentre pas vraiment sur les stats que je dois avoir chaque soir, je vais juste sur le terrain et j’essaie d’avoir de l’impact. » Derrick White.
Cette nuit il a grandement participé à la victoire des siens avec 22 points à 8/16 dont 4/8 à 3-pts face aux Pelicans.
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