Jazz : un 6ème homme peut-il en cacher un autre pour le trophée ?
Depuis des semaines Jordan Clarkson est vu comme le grand favori pour le trophée de 6ème homme de l’année et le trophée semblait lui être promis déjà à mi-saison, et il ne cachait pas le vouloir.
« Sans aucun doute, c’était un de mes objectifs avant le début de saison, d’avoir ce rôle et d’aller chercher ce trophée. » Jordan Clarkson en janvier.
Mais depuis un mois l’arrière accuse le coup, très irrégulier. Sur les 17 derniers matchs, son impact n’est clairement plus le même puisque s’il score 16.3 points par match, il shoote à un horrible 37.4% dont 29.4% à 3-pts en 9 tentatives ! Et on commence à voir un autre nom apparaitre de plus en plus dans la discussion pour ce trophée, celui de Joe Ingles.
« J’ai le sentiment que nous avons les deux meilleurs remplaçants de la ligue à l’heure actuelle. Cela montre à quel point nous sommes une bonne équipe. » Jordan Clarkson
L’impact de l’Australien ces dernières semaines semble clairement plus important que le scoreur, bien plus efficace, et surtout capital à la création. Souvent pour ce trophée de 6ème homme des scoreurs sont plébiscités, mais l’efficacité dans le domaine de Clarkson en a pris un coup et sur la saison il tourne à 42.2% (pire adresse en carrière) dont 34.4% de loin. Si Ingles score « seulement » 12.3 points, et qu’il est devancé par d’autres remplaçants dans le domaine, son efficacité dans la ligue a peu d’égal : 51.7% au tir, dont 48.8% à 3-pts ! Il délivre aussi 4.4 passes par rencontre, et il est un élément capital du collectif si huilé de Quin Snyder. Vu comme ça le titre de Clarkson ne semble pas être si évident, loin de là. Sur la saison et si on essaie de se défaire de la très forte impression de Clarkson sur les premières semaines de compétition, qui biaise parfois le jugement, Ingles est peut-être le meilleur 6ème homme de l’équipe.
Pour les bookmakers de Las Vegas il n’y a pas photo, Jordan Clarkson est le grand favori.
« Si c’est ce que ce Vegas dit, alors je pense qu’il a une bonne chance de l’emporter. » Ingles
Quoi qu’il en soit, peu importe le vainqueur, il sera content pour son coéquipier, et les deux auront un rôle capital dans la réussite du Jazz.
« Nous retirons de la fierté de sortir du banc. Je pense que nous jouons bien ensemble. Je pense que nous nous aidons mutuellement, nous nous complétons très bien. C’est fun de jouer avec lui. Quand je jouais contre lui je trouvais même ça drôle à quel point il était agressif. Peu importe qui est sur le terrain, qu’il shoote bien ou pas, qu’il soit à 0/10 au tir, il continue de jouer de la même façon. C’est un honneur d’être son coéquipier. C’est un sacré coéquipier. » Joe Ingles.
Via Deseret News