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« Le dernier gars qui était un peu comme ça, c’était peut-être LeBron » : Mitch Kupchak évoque LaMelo Ball

Le manager des Hornets, Mitch Kupchak, a évoqué au cours d’une session de questions/réponses pour Basketballnews.com l’étoile montante de Charlotte, en la personne de LaMelo Ball. LaMelo est le favori présumé pour le titre de rookie de l’année, et a peu à peu pris la tête d’une équipe des Charlotte Hornets qui participera probablement au play-in au terme de la saison régulière.

Pick n°3 de la dernière draft, Ball est venu se greffer à de nombreux changements dans l’effectif de Charlotte, dont font partie les récents transferts de Gordon Hayward et un Terry Rozier, en constante progression, tous deux en provenance de Boston. Kupchak a été attiré par les qualités de LaMelo lors des supervisions, qui, malgré sa taille plutôt imposante (1m98), possède le maniement de ballon d’un meneur de très haut niveau. Mais c’est aussi un acharné de travail, ayant facilement tendance à rester tard à l’entraînement pour travailler son shoot, que ce soit dans l’Ohio, en Lituanie ou en Australie, là où il a évolué. Ces nombreux changements d’équipe, avec toutes les contraintes que cela peut entraîner, Kupchak l’évoque aussi :

« Il n’a pas eu un parcours stable…Il n’est jamais resté assez longtemps avec un entraîneur qui pouvait, sur deux ou trois ans, passer beaucoup de temps sur le côté défensif du jeu. Je suis sûr qu’en Lituanie, il y avait une barrière de la langue, puis il est allé au lycée dans l’Ohio, puis il est allé en Australie pendant trois mois, et ensuite il n’a pas joué  » Kupchak

Malgré des failles dans ce domaine, le board des Hornets soutient le fait que Ball a largement les capacités pour devenir un excellent défenseur à l’avenir. Afin de superviser le natif Chino Hills, Kupchak et son équipe se sont rendus en Australie en novembre 2019 pour voir Ball jouer en personne. Ils ont également assisté à l’un de ses workouts pré-draft l’été dernier en Californie. Ces observations ont du réconforter les Hornets dans leur choix de pick de draft, choix qu’ils ne doivent plus regretter à l’heure d’aujourd’hui…alors que les questions défilaient, Kupchak a aussi évoqué les perspectives à long terme de LaMelo avec Charlotte, trouvant une comparaison qui devrait faire pâlir de rookie, avant de décrire plus en profondeur le style de son prodige :

« On ne sait jamais vraiment. Ils sont jeunes, ils ont 19 ans. D’habitude, quand vous faites une sélection dans le top 3 ou 4 de la draft, vous regardez un gamin de 19 ans et vous essayez de vous projeter sur trois ou quatre ans dans le futur. Personne n’aurait pu dire que ce choix était une évidence. Je pense que le dernier gars qui était un peu comme ça était peut-être LeBron. Je pense qu’il y a deux ou trois qualités [qui sont ressorties]. A l’entraînement, on aurait dit qu’il avait une joie de jouer, qu’il s’amusait. Les gens à qui nous avons parlé là-bas ont dit qu’il aimait le jeu, qu’il aimait travailler. Ce sont les bonnes choses que l’on aime entendre lorsqu’on essaie d’envisager le long terme. Il avait une grande taille pour un meneur. Ça vous saute aux yeux, non ? Quelqu’un qui fait 1,98 m et qui est un meneur manieur de ballon, c’est vraiment unique. » Kupchak

Opéré après une fracture du poignet gauche, LaMelo Ball est revenu sur les parquets ce samedi après une absence de six semaines. Il va devoir se remettre en route après une si longue absence, alors que le play-in approche à grands pas : cinq turnovers samedi contre Detroit et cinq autres ce dimanche contre Miami, il a aussi manqué 6, puis 7 tentatives à trois points lors de ces rencontres, ce qui paraît très inhabituel pour lui. Sur ces matchs, il a inscrit 11 puis 14 points. Malgré ces statistiques un petit peu plus poussives, il reste bel et bien en tête du classement des rookies en ce qui concerne les passes décisives (6,1) et les interceptions (1,63). Il est deuxième de ce classement au scoring (15,7) et au rebond (5,9), tout en étant cinquième au nombre de minutes jouées en moyenne (28,7).

« Et il avait vraiment du flair, il était amusant à regarder, ce qui parfois ne signifie pas grand-chose pour un manager général ; vous préférez avoir un excellent joueur plutôt que quelqu’un qui est amusant à regarder, mais il était amusant à regarder. Il avait du flair. Sa taille, sa vision. C’est difficile. Quand on a 19 ans, c’est dur, mais le fait qu’il soit un acharné ne fait pas de mal… Ce gamin aime jouer. Il est plus à l’aise dans une salle, ce qui est assez unique. Parfois, en grandissant, on est obligé de jouer et on n’en a pas envie, mais tous les membres de la famille le veulent et on se sent obligé de le faire. Mais pas avec ce gamin. C’est un acharné de travail, j’espère que ça restera comme ça. » Kupchak

 

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