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Patrick Ewing sur les Finals 99 : « Je ne voulais pas qu’on me voie donc je suis allé dans le bus et j’ai pleuré »

En 1994, Patrick Ewing a profité de la première retraite de Michael Jordan pour se hisser avec ses Knicks jusqu’en Finals NBA. Sauf que les joueurs de la Big Apple sont tombés sur les Rockets d’un Hakeem Olajuwon en mission, et se sont inclinés en sept matchs.

« On avait l’opportunité de battre Houston, et je ne vais pas dire que c’est à cause du match dans lequel John Starks a manqué ses tirs (2/18 aux tirs, dont 0/11 à trois points lors du match 7, perdu de 6 points ndlr). Mais je crois que c’est le match 3, le premier à domicile, quand Sam Cassell a réussi un énorme trois points pour les mener à la victoire. On était au coude à coude pendant tout le match, et si on avait remporté cette rencontre, je ne pense pas qu’on serait retourné à Houston sur cette série, et on aurait gagné. Mais c’est comme ça. Il faut féliciter Hakeem et ses coéquipiers, ils ont fait un super boulot. » Patrick Ewing.

Il a fallu ensuite attendre cinq ans, et la saison 1998/1999 pour revoir la bande d’Ewing à ce stade de la compétition. Sauf que le géant n’a pas pu participer au moindre match des Finals (contre les Spurs cette année-là) à cause d’une blessure au talon d’Achille contractée plus tôt pendant les playoffs. Les Spurs ont parfaitement profité de son absence pour pilonner la raquette des Knicks, et s’imposer en cinq matchs.

« Ça aurait été une série plus compliquée pour eux si j’avais été là. Marcus Camby et moi, on aurait été un duo formidable pour jouer contre Tim Duncan et David Robinson. Mais c’était difficile parce que je devais rester assis et écouter tout ce que disaient les fans. C’était dur… Et j’ai craqué. Je ne voulais pas qu’on me voie, donc je suis allé dans le bus de l’équipe et j’ai pleuré, parce que je ne pouvais pas jouer et qu’on perdait. » Patrick Ewing.

Transféré à la fin de la saison 2000, le pivot ne retournera jamais en Finals, et termine donc sa carrière deux ans plus tard, sans bague. Mais presque 20 ans plus tard, celui qui est désormais entraineur à la fac de Georgetown est encore très attaché à la franchise de New York, et heureux de la voir réussir une belle saison cette année.

« Quand on joue pour les Knicks, on reste un Knick. J’ai été déçu de voir que ça faisait un moment qu’ils étaient mauvais. Mais je suis heureux de toutes les choses qu’ils ont faites. Parfois, il faut être le phœnix qui renait de ses cendres. Ils ont été au fond du trou pendant un moment, et ils ont fait du bon boulot pour redresser la tête. Il faut féliciter Tom Thibodeau et le reste du casting. » Patrick Ewing.

Parce que oui, cette belle saison qui a permis aux Knicks de s’afficher à la quatrième place de la conférence Est est avant tout l’œuvre de Thibodeau.

« Il connait les détails de ce sport, il étudie le basket. Il bosse depuis un bon moment : les Knicks, mais aussi San Antonio, Houston, Boston (où il a remporté le titre en 2008 en tant qu’assistant ndlr) pour citer quelques équipes. Il a été partout aux USA et a travaillé avec de super coachs. Il utilise tout ce qu’il a appris en moment. Il a travaillé pour Jeff Van Gundy et Pat Riley, il a toujours été orienté sur la défense. Il fait un boulot incroyable. Il faut aussi donner du crédit aux joueurs, parce qu’ils croient au projet et à ce qu’il essaie de leur enseigner. Leur futur est brillant maintenant. » Patrick Ewing.

Julius Randle, en particulier, est transformé depuis l’arrivée de l’ancien des Wolves et des Bulls. Il tourne cette saison à 24,1 points, 10,2 rebonds et 5,9 passes décisives par rencontre, avec de très bons pourcentages (46% aux tirs dont 42% à trois points). Ce qui lui a permis d’être All-Star pour la première fois de sa carrière.

« C’est important d’avoir des alliés dans le vestiaire en tant que coach, et c’est encore mieux quand ce sont vos meilleurs joueurs. Si le meilleur joueur fait tout ce que demande le coach alors tout le monde va suivre. Et c’est ce que fait Randle d’après ce que j’ai entendu. Il fait un super boulot en croyant au projet, en bossant dur et en poussant ses coéquipiers. » Patrick Ewing.

Via The New York Post.

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