LaMelo Ball : « Je ne fais pas vraiment de comparaisons. J’aime bien me comparer à moi-même »
Le trophée de rookie de l’année semblait promis à LaMelo Ball, jusqu’à ce que le meneur des Hornets se blesse au poignet, moment choisi justement par Anthony Edward pour monter en puissance et faire de grosses prestations. Difficile de prédire qui sera le rookie de l’année, mais quand on demande à LaMelo si c’était un objectif, il rétorque :
« Nah, pas vraiment. Je ne vois pas vraiment ça comme un objectif. Je savais que j’allais être sur le terrain et que je devais être moi-même. Les choses se font naturellement, et titre de rookie de l’année ou non, il faut jouer. Puis c’est un sport collectif. J’essaye d’aller en playoffs, de faire un long parcours. »
Quoi qu’il arrive le rookie aura marqué la saison, balayant d’un revers de main énormément de doutes à son sujet. Il a régalé avec notamment une qualité de passe rare. Cela lui a valu tout au long de la saison pas mal de comparaisons de la part de son coach avec un joueur en particulier : Manu Ginobili.
« Je ne fais pas vraiment de comparaisons. J’aime bien me comparer à moi-même. Mais je sais pourquoi il a fait cette comparaison. Je sais qu’il aime cette équipe des Spurs, donc c’est sans doute pour ça, je suppose. » LaMelo
Il impressionne par son naturel sur le parquet et son sens du jeu, qui semble inné.
« C’est comme ça que j’ai joué au basket toute ma vie. Donc je me sens à 19 ans comme je me sentais à 3 ans. » LaMelo
Il réalise de superbes passes à très haut risque, dont Miles Bridges est souvent à la réception.
« C’est là qu’entre en jeu l’alchimie. Plus vous jouez avec moi, plus vous commencez à me comprendre. C’est le résultat de ça. Puis honnêtement c’est juste notre première année et l’équipe se met en place. C’est la première fois qu’on joue ensemble. J’ai l’impression que ça se passe bien, mais une fois que vous aurez vraiment appris à me connaître, vous saurez toutes les petites passes que je vais faire et ce genre de choses. » LaMelo
Via NY Times