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Robert Sarver : « J’ai finalement reussi ! »

La relation entre Robert Sarver, propriétaire des Suns, et les fans de la Franchise de l’Arizona n’a pas toujours été de tout repos. Heureusement, Sarver est le premier à rire de ses erreurs passées. Interrogé par la radio locale Arizona Sports, il s’est exclamé :

« J’ai finalement réussi! Nous avons fait une reconstruction et, bon sang, j’aurais aimé pouvoir économiser environ quatre ans. »

Les Suns ont bouclé l’exercice 2020/21 avec le 2ème meilleur bilan de la ligue (51 victoires/21 défaites), le 5ème meilleur de toute l’histoire de la franchise. Cette excellente saison régulière leur a permis d’asseoir une place en Playoffs pour la première fois depuis onze ans et l’époque du duo mythique Steve Nash/Amar’e Stoudemire.

« Je suis excité par ce que nous avons accompli », a déclaré Sarver. « Je tire mon chapeau à (l’entraîneur) Monty (Williams) et (au général manager) James (Jones) et à nos joueurs ».

Propriétaire de la franchise depuis avril 2004, Sarver a connu des hauts et des bas à Phoenix. À la question qu’avez-vous le plus appris après plus de 15 ans à la barre, il répond :

« Je pense que l’on tire des leçons de ses expériences, il n’y a rien qui remplace l’expérience, peu importe les entreprises où vous travaillez… On apprend, et cela se résume à une meilleure prise de décisions. »

S’il y a bien une leçon que Sarver a apprise, c’est que jeune équipe ne rime pas forcement avec jeune coach. En opposition au modèle actuel dans beaucoup de sports, les Suns ont embauché Monty Williams il y a 2 ans et force est de constater qu’ils connaissent un franc succès avec le quadragénaire aux commandes :

« Parfois, j’ai bien fait les choses et parfois je me suis trompé », affirma M. Sarver au sujet de l’embauche de GM et d’entraîneurs. « Comme je l’ai dit, j’ai la chance d’avoir James et Monty.Nous travaillons tous les trois très bien ensemble, et ils travaillent bien ensemble, de plus, ils sont tous les deux très bons dans ce qu’ils font. »

S’il s’est illustré en faisant les bons choix niveau staff, il a également fait le boulot en ce qui concerne les joueurs. La preuve avec l’arrivée de Chris Paul cet été, qui a véritablement fait passer un cap à l’équipe. D’autant plus qu’à titre individuel, le Point God a glané une onzième sélection All Star et se positionne comme un candidat crédible aux sélections All NBA. Sarver est d’ailleurs revenu sur les discussions avec les dirigeants d’OKC dans le cadre du trade de CP3. À cause de la pandémie du Covid 19, il travaillait de chez lui, avec ses enfants. Ses rejetons ont d’ailleurs eu une grande importance dans le transfert

« Ils m’ont tous regardé et m’ont dit : Papa, c’est un coup de maître. Si tu as la chance d’avoir un All-Star comme ça, tu dois le faire », a déclaré Sarver.

Pendant que les discussions concernant le trade de Paul battaient leur plein, à Phoenix en interne, d’autres discussions se sont engagées, notamment entre Sarver et sa star Devin Booker :

« J’ai eu des conversations avec Devin, et j’ai été très franc avec lui, pour qu’il sache ce que cela signifiait pour lui », a déclaré Sarver. « Je lui ai dit que l’on faisait venir quelqu’un et qu’il devait comprendre ça : cette personne va attirer beaucoup d’attention, cette personne va évidemment avoir la balle dans les mains, cette personne va faire en sorte que la défense soit moins concentrée sur toi. Et Devin a simplement dit : ‘Je veux juste gagner et il va nous aider à gagner’. Alors je lui ai répondu  : Super. Je te tire mon chapeau. »

Sarver s’est dit heureux que Booker puisse gagner comme les Suns l’ont fait cette saison et qu’il était admiratif de sa détermination et de son éthique de travail. Il a notamment évoqué la fois où, alors qu’il revenait d’une blessure au poignet droit, Devin Booker ne s’est entrainé qu’avec sa main gauche.

Mais le businessman n’oublie pas les autres joueurs de l’équipe. Il sait qu’il va devoir prendre des décisions à l’intersaison. Notamment concernant les extensions des contrats de Mikal Bridges et de Deandre Ayton. Les 2 pourront être prolongés. Mais la question est de savoir si Sarver va vouloir s’engager à garder ce groupe.

« D’un point de vue financier, je le suis », a-t-il déclaré. « Au moment ou il faudra s’occuper des contrats, je suis sûr que (le directeur général) James (Jones) et son équipe vont travailler sérieusement dessus. Mais niveau roster, oui, nous sommes engagés pour garder le même groupe. »

Pour lui, cela va même au-delà de la conservation de certains de leurs joueurs.

« Nous ne voulons pas seulement essayer de garder les choses intactes cet été, nous voulons essayer de faire un autre pas en avant afin de devenir meilleurs »

Cette volonté d’aller en avant pourrait toutefois avoir un prix : la Luruxy Tax. Sarver a d’ores et déjà indiqué qu’il serait prêt à la payer si nécessaire :

« Nous savons que cela demandera plus d’argent que cette année et ce n’est pas grave », a-t-il dit. « Écoutez, nous avons payé la taxe trois ans auparavant, et quand vous êtes au point où nous en sommes, vous faites ce que vous pouvez ».

Dans tout les cas, les ajustements de cet été ont porté leurs fruits ! Phoenix s’apprête à jouer une série de Playoffs pour la premières fois depuis un bail et ça, ça fait plaisir ! Mr Sarver, comme vous aimez à le dire, nous vous tirons notre chapeau !

Via Arizona Sports 

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