Miami de l’autre côté du miroir; « Chapeau aux Bucks »
Le Heat est devenu cette nuit la deuxième équipe – sous le format de playoffs actuel – à se faire sweeper au 1er tour un an après avoir réussi un sweep au même stade de la compétition. Les New Jersey Nets, vainqueurs 4-0 des Knicks en 2004 puis balayés par… Miami en 2005, étaient jusque-là les seuls.
« Nous tirons notre chapeau aux Bucks. C’était déjà une super équipe l’année dernière et ils ont progressé. Que nous ayons participé ou non à cette progression, ça n’a pas d’importance. Ils ont collectivement élevé leur niveau de jeu et ne nous ont pas battus pour rien. » Erik Spoelstra
Un résultat d’autant plus difficile pour des Floridiens finalistes en 2020.
« Ce sera peut-être un peu différent l’année prochaine, la saison prochaine. Mais ça a été fun cette année à travers les hauts et les bas. Personne ne s’est plaint. Tu viens, tu joues, tu te bats, et c’est ce qu’on a fait dans l’ensemble je pense. » Jimmy Butler
Gêné par un dos douloureux en fin de saison, Jimmy Butler a été loin de son niveau de la bulle durant cette série. Pour la première fois depuis 2014, il n’a pas signé un seul match de playoffs à 20 points ou plus. Sur la série, il a shooté à 19/64.
« Ils ont fait du super boulot, voilà tout. Mais mon jeu n’a jamais dépendu que du scoring. Il y a les stops, l’implication des autres… Le scoring était un peu bas, mais ça ne représente qu’une partie de mon jeu. » Jimmy Butler
« Ils ont bien défendu sur lui, ils l’ont empêché de faire certaines choses. Et il a aussi raté des tirs qu’il met habituellement. On l’accepte. On n’y est simplement pas arrivé dans cette série, et c’est probablement plus de ma faute car je n’ai pas été capable de le placer dans des situations plus confortables pour lui. » Erik Spoeltra
Bam Adebayo, qui n’a pas réussi à sanctionner sur les shoots mi-distance que Milwaukee avait décidé de lui laisser au cours de la série, a lui aussi déçu malgré un bon dernier match.
« Son jeu va continuer à se développer. » Erik Spoelstra
« C’et mon job de revenir meilleur chaque année. » Bam Adebayo
via Sun-Sentinel