Mike Conley bourreau de son équipe de cœur : « Ils ont tout simplement une réponse à tout »
Longtemps le visage des Memphis Grizzlies, qui retireront son maillot lorsqu’il prendra sa retraite, Mike Conley fait des misères à sa franchise de cœur depuis le début des playoffs. Après son gros Game 3, s’il a été bien plus discret lors du Game 4, il est sorti de sa boite au meilleur des moments pour le Jazz. Alors que les Grizzlies étaient revenus dans le match à la faveur d’un 12-2, il a planté deux gros shoots à 3-pts qui ont fait très mal aux locaux.
« Il est en quelque sorte sournoisement silencieux. Il chuchote, mais vous pouvez l’entendre. Il a un impact sur le jeu de bien des façons – et cette fois, avec de grosses actions. Ces deux actions ont certainement eu un impact sur le momentum du match. » Quin Snyder
Les Grizzlies n’ont pas réussi à s’en remettre et ont finalement dû s’incliner pour la 3ème fois de suite dans la série. Encore une fois leur comeback a été bien contrecarré par le Jazz, qui fait parler son expérience sur ces derniers matchs.
« Il n’y a pas de quoi être frustré quand vous luttez de la sorte face à la meilleure équipe NBA. Ils ont tout simplement une réponse à tout. Nous avons donné tout ce que nous avions. Je ne dirais pas que c’est frustrant, en fait c’est encourageant qu’avec le groupe que nous avons et le groupe qu’ils ont, nous soyons au coude à coude. » Taylor Jenkins
A chaque fois dans les moments importants le Jazz a réussi à obtenir des paniers, au contraire de Memphis. Cette nuit après avoir compté 13 points de retard à l’entame du dernier acte, dans le sillage d’un De’Anthony Melton déchaîné, auteur de ses 14 points en dernier acte, Memphis est revenu à une possession, mais sans jamais pouvoir égaliser ou passer devant.
« C’est ce qui fait du Jazz une si bonne équipe. Ils s’ajustent sur les ajustements que vous faites. » Melton
Une chose est certaine, ces Grizzlies ne vont pas lâcher l’affaire, bien déterminés à remporter un nouveau match à Salt Lake City pour s’offrir un Game 6, mais il faudra être proche de la perfection.
« Vous ne ferez jamais un match parfait. Il faut faire un match parfait contre cette équipe, et nous en sommes proches. » Taylor Jenkins