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Giannis Antetokounmpo : « C’est un sentiment incroyable de ne pas se sentir obligé d’avoir tout le temps la balle dans les mains »

Comme prévu, le premier tour n’a été qu’une formalité pour les Nets et les Bucks, et les deux franchises se retrouveront au deuxième tour des playoffs. Un affrontement qui promet d’être exceptionnel, avec les deux équipes qui ont totalisé la meilleure moyenne de points sur la saison régulière : 120,1 pour les Bucks, premiers, et 118,6 pour les Nets, deuxièmes.

« Honnêtement, on ne parle même pas tant que ça du fait qu’on a la meilleure attaque. On score tellement bien, tellement facilement… Je pense que les gars savent… On se concentre sur la défense, parce que si on parvient à faire des stops, alors on a le sentiment d’être inarrêtable. On a ce sentiment quand on arrête nos adversaires, qu’on les fait prendre des tirs compliqués. Même s’ils les rentrent, il faut les faire bosser pour avoir leurs tirs, et ce pendant 48 minutes… Il faut qu’ils puissent les mettre pendant 48 minutes. C’est plus difficile. Et on se repose là-dessus. » PJ Tucker.

Un décla qui rend leurs performances en attaque encore plus exceptionnelles… Mais le coach Mike Budenholzer a préféré créditer le General Manager des Bucks Jon Horst pour son boulot, plutôt que de tirer la couverture à lui.

« Analytiquement parlant, et d’un point de vue du coaching et du scouting, on s’est concentré sur la capacité de mettre des tirs, de créer des tirs et tout ça en gardant notre identité, notre QI sur le terrain et notre impact défensif. Ce n’est pas facile à faire, mais c’est ce à quoi on pensait en faisant nos transferts pendant l’intersaison, et je suis heureux de ce qu’on a fait. » Jon Horst.

Malgré cette grosse saison offensive de la part des Bucks, les imaginer marquer plus de points que leurs adversaires sur toute une série ne va pas de soi. Tout simplement parce que les Nets ont dans leur rang trois des meilleurs attaquants de la NBA : Kevin Durant, James Harden et Kyrie Irving. Scorer plus qu’eux sans les ralentir un minimum sera compliqué.

« Évidemment, on va essayer ! En regardant des vidéos, spécialement ceux des derniers matchs qu’on a joués contre Brooklyn, on se rend compte que ces gars peuvent mettre des tirs compliqués. On défend bien pendant 20, 24 secondes ou quelqu’un va faire un super boulot individuellement, et KD ou Kyrie vont rentrer un tir compliqué. C’est ce qu’ils font. On essaie de se concentrer sur nous, de continuer à bien défendre et s’ils mettent un tir compliqué, on ne doit pas baisser les bras. Ce n’est pas vraiment possible de les empêcher de scorer. » Brook Lopez.

Le but sera donc clairement d’être encore plus efficace qu’eux en attaque. Et pour ça, il faudra que Giannis Antetokounmpo ne fasse pas comme les années précédentes, c’est à dire se jeter dans la défense adverse sans vraiment réfléchir à l’étape suivante. Pour ça, la présence de Jrue Holiday va s’avérer précieuse, et elle l’a déjà été lors des matchs compliqués qu’ont eu à gérer les Bucks.

« Quand il a la balle dans les mains, tout le monde se sent à l’aise, tout le monde sent que la balle est à l’abri. Jrue fait du super boulot pour trouver ses coéquipiers, et moi également. C’est un sentiment incroyable de ne pas se sentir obligé d’avoir tout le temps la balle dans les mains, de se jeter dans le mur défensif adverse, faire en sorte qu’il se passe quelque chose, trouver ses coéquipiers, se battre malgré les coups. Cette année, il y a beaucoup de gars qui peuvent porter la balle, mais comme je l’ai dit, quand c’est Jrue qui l’a, elle est entre de bonnes mains. On sait qu’il va appeler le bon système, faire la bonne action et on doit juste jouer en s’appuyant sur lui. » Giannis Antetokounmpo.

En plus, le meneur est capable de s’adapter. Lors de la série contre le Heat, il tournait ainsi à « seulement » 15,3 points, mais réalisait 9,8 passes décisives dans le même temps. En saison régulière contre Brooklyn, il a beaucoup plus montré son côté scoreur avec 21 points, pour 6,7 passes de moyenne.

« Honnêtement, je suis juste-là pour aider. J’essaie d’être le meilleur coéquipier possible. Je sens qu’avec notre équipe, on est à notre meilleur niveau quand tout le monde touche la balle, qu’elle bouge et qu’il y a de l’énergie. Donc c’est ce que j’essaie de faire. J’essaie de pousser la balle, de mettre du rythme, d’aller dans la peinture et de faire des passes. Miami était une équipe qui bouchait la peinture quand vous y alliez, on savait qu’il y allait avoir beaucoup de trois points ouverts. C’est comme ça qu’on crée des actions importantes pour le momentum, donc je vais continuer à attaquer. » Jrue Holiday.

En plus de leurs trois stars, les Bucks ont pu compter cette saison sur l’apport de leurs role players en attaque. Par exemple, dans la série contre le Heat, Bryn Forbes a marqué plus de points que Jimmy Butler (15, contre 14,5 de moyenne).

« Je pense qu’on est passé en dessous des radars cette année. C’est parfait pour nous d’aller sur le terrain et de jouer au basket, de s’amuser et de profiter les uns des autres, de jouer les uns pour les autres, d’être heureux du succès collectif. C’est le plus important pour nous, et c’était fun pour nous de jouer comme ça. Personne n’est égoïste. Un soir, quelqu’un peut scorer 30 points et un autre 20. Je pense que les gens ont vu ça, et comme il y a plus d’attention étant donné que c’est les playoffs, je ne pense pas qu’on nous ignorera maintenant. Chaque match qu’on a joué en playoffs, on a dû marquer 120 ou 115 points, à part la première rencontre à Miami. Je pense qu’on est prêt, on a des choses à prouver et on est prêt à aller sur le terrain et à jouer. » Bobby Portis.

Via JS Online.

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