Nate Bjorkgren, un petit tour et puis s’en va; Pritchard : « C’est de ma faute. C’est de la faute de l’organisation »

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Kevin Pritchard n’a pas pris beaucoup de pincettes. La façon qu’il a eue de s’exprimer vis-à-vis de son (désormais) ex-tacticien pose question. Voici sa déclaration il y a quelques semaines.

“Lors des entretiens de fin de saison, aucun joueur n’a dit qu’il était mécontent. Oui, ils ont dit qu’il microgère. Nate doit trouver son identité. Il est notre coach pour l’instant, mais je ne m’engage pas dans un sens ou dans l’autre (à ce qu’il revienne ou non).”

Remettons dans le contexte : il y a un an, Nate Mc Millan (qui aujourd’hui dispute les demi-finales de conférence avec Atlanta) pour embaucher Nate Bjorkgren. Suite à une saison très difficile, où les Pacers n’ont pas réussi à joindre les Playoffs, il a été licencié hier. Selon les dires de Pritchard, ce ne sont pas tant le sens tactique que les qualités relationnelles de Bjorkgren qui posent question :

“J’ai un jeune coach avec un super talent tactique, mais qui a besoin de quelques améliorations dans la gestion humaine.” Pritchard

Après ça, il semblait impossible que Bjorkgren soit conservé et ce qui pose aussi question c’est qu’il aurait peut-être fallu se renseigner un peu avant sur les qualités relationnelles du coach, qui avait été assistant à Phoenix et avait côtoyé TJ Warren. Il se murmure notamment que Warren n’aurait pas très bien accueilli la nouvelle de son arrivée, sans doute déjà bien au courant des carences de l’ancien Raptor dans le domaine.

 « C’est de ma faute. C’est de la faute de l’organisation. Nous aurions dû mieux faire […] Lorsque nous avons engagé Nate (Bjorkgren), nous voulions prendre un risque », a déclaré Pritchard. « Nous voulions essayer quelque chose de nouveau … Je suis reconnaissant envers Nate ; il a travaillé comme un fou. Il y a des choses qu’il a bien faites. Et il y a des choses que je pense qu’il aurait souhaité faire différemment. »

Il se défend toutefois d’avoir pris la décision d’engager Bjjorkgren un peu à l’aveugle, sans avoir toutes les infos.

« Nous avions au moins 50 pages de notes sur chacun de nos candidats. Nous ne prenons pas de décisions dans le vide. Nous prenons notre temps », a-t-il déclaré. « Pour être honnête avec vous, je suis en train d’être évalué. Je suis évalué tous les jours. Je prends cette responsabilité très au sérieux. Herb doit décider si je suis apte à faire ce travail et si je le suis, quelles sont les choses que je dois améliorer chaque année. »

Espérons que ce 3ème changement de coach en 3 ans fasse enfin passer un cap aux joueurs d’Indianapolis.

Via The Athletic