George Hill : « Parfois ça fait mal d’entendre la vérité, mais vous en avez besoin »
A la mi-temps du Game 2 entre les Hawks et les Sixers, le banc d’Atlanta avait un avantage assez incroyable de 32-0. Dans le vestiaire avant la seconde mi-temps, Doc Rivers a poussé un petit coup de gueule.
« Nous les avons mis au défi à la mi-temps. Vraiment. Nous étions à 0 point du banc à la pause. Et nous avons mis au défi la défense. Nous avons dit : ‘Les gars, si vous faites des stops, avec le spacing que nous avons, nous allons scorer. Mais vous ne pouvez pas jouer à chaque fois sur demi-terrain, parce que l’autre équipe score.’ J’ai trouvé que nos gars avaient fait un boulot formidable, tout d’abord en défense, puis nous avons choisi les bons joueurs. » Doc Rivers
Visiblement il a été un peu plus dur que ce qu’il ne le laisse entendre comme l’a confié George Hill, directement concerné puisqu’il est le meneur de la second unit
« Il nous a mis au défi. C’est ce que font les bons coachs. Parfois vous devez botter le cul des gars pour bien jouer, et je pense qu’il nous a bottés le cul à la mi-temps. Ce n’était pas joli, mais parfois entendre la vérité est ce dont vous avez besoin. Je pense que parfois ça fait mal d’entendre la vérité mais vous en avez besoin, et je pense que notre second unit a bien réagi à cela. » George Hill
La réponse du banc a été excellente puisqu’il a dominé celui d’Atlanta 26-17, dans le sillage d’un Shake Milton intenable, auteur de 14 points en 14 minutes, dont 4 tirs à 3-pts pour permettre à Philly de faire le break. Pu utilisé depuis le début des playoffs, il a attendu son heure et bossé pour être prêt.
« Dédicace à mon gars Tyler Lashbrook (coach en développement). Nous étions à la salle, je n’avais pas de temps de jeu, donc j’ai fait du travail supplémentaire. C’est quelque chose que nous faisons toujours. Nous avons bossé, je suis revenu à la salle plus tard, pour faire du 1-contre-1. Ca permet de rester en bonne condition et d’être prêt à jouer. » Shake Milton
Alors que certains coachs réduisent leur rotation en playoffs, Doc Rivers ne l’a pas fait, et on l’a notamment vu utiliser des 5 avec 4 remplaçants, voire 5.
« Je ne pense pas que beaucoup d’entraîneurs raccourcissent leurs rotations, à moins qu’ils n’aient un lineup en qui ils n’ont pas confiance. Il y a des coachs qui continuent de s’appuyer sur leur profondeur de banc. Phoenix, je les ai observés la nuit dernière – ils vont chercher loin sur leur banc et ils le font tous les soirs, parce qu’ils ont suffisamment de gars avec lesquels ils se sentent à l’aise. Je l’ai déjà fait et j’ai aussi eu des rotations de 7, 8 joueurs… Nous avons beaucoup de gars dans cette équipe qui peuvent jouer. Nous avons de nombreux arrières qui peuvent jouer. Ils ne peuvent pas tous jouer tous les soirs, et donc ce que nous voulons faire, c’est les garder dans le rythme et le principe c’est que si vous jouez bien, vous continuez de jouer, et si ce n’est pas le cas, il y a un autre gars qui vous poussera sur le banc, ce qui vous tirera également vers le haut. Je pense que cela a été positif pour nous. » Doc Rivers
C’est notamment ce qui se passe avec George Hill, dont le rôle est assez imprévisible et change souvent.
« J’ai été cette personne pendant toute ma carrière. Peu importe ce que l’entraîneur me demande de faire, j’essaie simplement d’endosser ce rôle. Comme nous l’avons dit, je dois être plus agressif et moins passif. Il dit toujours que lorsqu’on arrive dans une nouvelle équipe, on a tendance à essayer de se faire une place. Il veut juste que je sois moi-même, que j’essaie d’être un peu plus agressif des deux côtés du parquet et que je fasse ce que je fais le mieux. » George Hill