Giannis ne compte pas réduire son nombre de tirs de loin : « J’essaie de prendre la meilleure décision »
Dans le match 3 de la série qui oppose les Nets et les Bucks, Giannis Antetokounmpo a été très bon (33 points et 14 rebonds) et porté son équipe avec Khris Middleton. Mais le double MVP a aussi pas mal arrosé de loin, avec un piteux 1/8 à trois points. Ce qui porte son total à 4/32 dans cet exercice depuis le début des playoffs. Pas une belle réussite donc, et ce n’est pas très surprenant vu le talent du Grec à trois points depuis le début de sa carrière, et on pourrait facilement penser que ça rendrait service aux Bucks si Giannis arrêtait d’arroser comme ça. Mais lui n’est pas d’accord.
« Il faut tirer… Non, ce n’est pas forcément qu’il faut tirer, c’est surtout qu’il faut prendre la meilleure décision à l’instant T. Et j’ai le sentiment que si je peux rentrer mes tirs, je vais les prendre. » Giannis Antetokounmpo.
Lors du premier tour contre Miami, Antetokounmpo a signé un 1/16 de loin. Pas glorieux, mais pas gênant vu comment les Bucks ont dominé leurs adversaires. Dans le Game 2 contre Brooklyn, il en a pris trois, pour autant de loupés. Mais ce n’était pas bien grave non plus, parce que les Bucks se sont faits tout simplement mis en pièce. Sauf que dans ce match 3 qui s’est joué à peu de choses (86-83), les sept possessions gâchées par le Grec peuvent coûter cher. D’autant plus que Blake Griffin ne pouvait pas faire grand-chose pour le stopper dans la peinture.
« Le basket, c’est une question d’instinct. Si mon instinct me dit que c’est la meilleure décision à prendre, je peux vivre avec. J’essayais juste de prendre la meilleure décision au bon moment, et cette fois la bonne décision c’était de prendre huit trois points. Peut-être que pour le prochain match ce sera 0. Qui sait ? » Giannis Antetokounmpo.
En mai il avait réussi un 4/8 et un 4/12 lors des deux victoires des siens.
« Le seul moyen de pouvoir revenir dans la série, c’est d’être dans le moment présent. Si tu continues d’y penser (aux tirs ratés), tu ne pourras pas y arriver. J’essaie simplement d’être dans le moment présent et de prendre la bonne décision. Et si je peux mettre un ou deux trois points, ou quatre ou cinq, ça sera une grande soirée. J’essaie simplement de commencer par en mettre un. » Giannis Antetokounmpo.
Mike Budenlholzer n’a visiblement pas l’intention de le limiter.
« C’est quelque chose qu’il doit faire (shooter à 3-pts). Évidemment, quand il marque des points et des tirs de loin, ça le rend plus difficile à défendre. Dire qu’il ne va jamais prendre de trois points, ça ne serait pas sage. Dire qu’il va en prendre 20 non plus. Il va trouver les endroits où il se sent bien, il doit comprendre comment attaquer, et on doit jouer les uns avec les autres. Mais pour progresser, on doit laisser Giannis progresser en tant que shooteur. » Mike Budenlholzer.
Oui, sauf qu’il y a peut-être d’autres moments pour ça, et que dans le premier quart-temps, se servir de Giannis comme d’un intérieur plus traditionnel, qui pose des écrans et roule vers le panier, a très bien marché. Pourquoi ne pas continuer du coup ?
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