Le Canada compte sur Andrew Wiggins : « J’espère pouvoir me servir de ce que j’ai appris à Golden State »
Cette saison, Andrew Wiggins a été plutôt performant avec les Golden State Warriors. Ce n’était pas incroyable statistiquement (18,6 points à 48% aux tirs et 38% à trois points, 4,9 rebonds et 2,4 passes décisives par match), mais il s’est révélé être une deuxième option assez fiable derrière Stephen Curry, en plus d’abattre pas mal de boulot en défense. Ce qui fait rêver la sélection canadienne pour les prochains Jeux olympiques. Sauf qu’il faudra pour ça se qualifier, ce que les Canadiens n’étaient pas parvenus à faire lors des derniers Jeux olympiques, malgré la présence de Wiggins. Ils avaient d’abord raté une première fois la qualification, lors du tournoi des Amériques. Après sept premiers matchs très maitrisés, ils avaient échoué en demi-finale contre le Venezuela alors que seuls les deux participants à la finale recevaient un ticket pour les Jeux de Rio. Ensuite, ils ont échoué en finale du tournoi de qualification olympique contre la France, ce qui leur a définitivement fermé la porte.
« Parfois je repense au tournoi des Amériques, mais c’était il y a longtemps. Je suis impatient d’y être cette fois, j’ai le sentiment que notre équipe est encore meilleure maintenant, il y a beaucoup de gros talents, certains gars sont plus vieux, on a de l’expérience et il y a plein de super jeunes. Donc ça devrait être pas mal. » Andrew Wiggins.
Pour se qualifier, les Canadiens devront remporter leur tournoi de qualification, qui se déroulera du 29 juin au 4 juillet à Victoria, au Canada. Ils seront opposés à la Chine, la Grèce (privée de Giannis Antetokounmpo), l’Uruguay, la République tchèque et la Turquie. Des équipes à la portée des Canadiens, mais ils devront faire avec pas mal d’absents, dont Jamal Murray et Shai Gilgeous-Alexander, blessés. Autant dire que Wiggins va être la pierre angulaire de l’effectif.
« Il a l’air d’être en forme. C’est un joueur polyvalent qui peut jouer arrière, ailier et ailier fort probablement. Il peut aussi sauter très haut et prendre un tir quand on est dans une situation un peu compliquée, ce qui est très précieux. Avoir des gars qui peuvent vous sortir de la boue en attaque et aider au spacing avec du catch-and-shoot et tirer à 3-pts, c’est important. » Nick Nurse, sélectionneur de l’équipe canadienne.
Visiblement jouer aux côtés des Warriors, dont certains ont été champions NBA, a été très bénéfique pour Andrew Wiggins. À 26 ans, il a enfin pu voir le basket d’une autre manière, après avoir quitté les Wolves qui végétaient au fond du classement.
« Côtoyer certaines personnes, Steve Kerr, Stephen Curry, Draymond Green… Être confronté à cet état d’esprit de champion qu’ils ont, ça m’a appris beaucoup de choses. J’ai appris sur la manière de gagner, sur les sacrifices qu’il faut faire, sur tout. Donc j’espère que je vais pouvoir me servir de ce que j’ai appris avec le Canada. » Andrew Wiggins.
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