Mike Malone : « On a un propriétaire et un MVP qui veulent tout faire pour gagner un titre »
Plombés par les blessures de Jamal Murray et Will Barton, notamment, les Denver Nuggets se sont fait éliminer sèchement (4-0) au deuxième tour des playoffs par les Suns. Et Will Barton, justement, est en fin de contrat. Où du moins il peut l’être, s’il décide de ne pas activer son option sur sa dernière année de contrat à 14,6 millions. Parfois critiqué pour son inconstance, l’ailier n’en reste pas moins un joueur important de la rotation de Mike Malone (52 matchs joués en tant que titulaire cette saison, pour 31 minutes de moyenne), et il est assez productif (12,7 points, 4 rebonds et 3,2 passes décisives par match). Suffisant pour que Malone souhaite le voir avec la tunique des Nuggets l’année prochaine.
« J’adorerais qu’il revienne. Il apporte beaucoup de choses à l’équipe, aussi bien sur le terrain qu’en dehors, dans le vestiaire. Il est important pour notre culture. Il est très important pour moi, mais aussi pour l’équipe et pour ce qu’on a accompli durant ces six dernières années. J’espère qu’il va revenir pour de longues années. » Mike Malone.
Une décla qui dû faire plaisir au joueur, lui qui expliquait vouloir se sentir apprécié dans l’équipe où il allait continuer sa carrière, que ce soit aux Nuggets ou ailleurs. Et on remarque également avec les propos de Malone que ce dernier apporte beaucoup de place à l’affectif, ce qui se voit beaucoup dans sa relation avec Nikola Jokic.
« Après l’élimination contre Phoenix, Jokic m’a dit : « Hé coach, avant que tu partes, je vais descendre et on va prendre une bière ensemble. » On a passé deux heures ensemble après ce match, on a parlé de la saison, de l’intersaison à venir, mais aussi de ses chevaux… On a parlé de tout. Je ne connais pas beaucoup de propriétaires de franchises NBA qui sont comme celui des Nuggets, Josh Kroenke. Il était avec moi et Nikola, pendant deux heures, juste après qu’on se soit fait éliminer. Quand je suis retourné chez moi après, je me suis dit qu’on avait vraiment de la chance que tout fonctionne comme ça ici. On était tous déçu, on avait perdu et personne n’était heureux. Mais avoir un propriétaire et un MVP très terre à terre, qui veulent faire tout ce qu’il faudra pour progresser et gagner un titre… Ces deux heures étaient importantes. J’ai blagué avec Nikola en lui disant que j’allais venir en Serbie, il m’a répondu que je pouvais, mais que je n’allais pas le voir. » Mike Malone.
Et Jokic justement, a gagné cette année son premier titre de MVP après une saison impressionnante :26,4 points (57% aux tirs dont 37% à trois points), 10,8 rebonds et 8,3 passes décisives par match. En plus, il a joué les 72 rencontres de cette saison régulière raccourcie, mais très intense. Il n’y a pas eu de load management pour lui, contrairement à beaucoup de stars. Mais ça devrait changer l’année prochaine.
« On va devoir presque prévoir ça en avance. Ce que je veux dire, c’est qu’on va devoir regarder le calendrier en avance, voir quand ce sera très condensé et intense, avec quatre matchs en cinq jours, des backs-to-backs, et prévoir en avance parce que ça permet d’enlever toute la partie émotionnelle de l’équation. Parce que voilà ce qu’il se passe : on se prépare pour un match, et c’est le genre de match ou Nikola peut se reposer. Entre temps, on perd alors qu’on est censé gagner, et du coup on se dit : « On ne peut pas se permettre de le laisser sur le banc, on doit gagner ce match. » On veut éviter. » Mike Malone.
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