Stan Van Gundy évoque les rumeurs et prend la défense de Zion Williamson
Pour la première fois depuis qu’il n’est plus le coach des New Orleans Pelicans, dans le podcast « Stupodity » Stan Van Gundy est revenu sur les rumeurs à ce sujet et le rôle qu’aurait pu jouer Zion Williamson dans ce choix, ou encore Brandon Ingram.
« Je déteste que l’on mette sur le dos des joueurs le fait que des entraîneurs se fassent virer et ce genre de choses. Je pense que cela donne une mauvaise image des joueurs et je ne pense pas que ce soit juste. Les joueurs ont certainement le droit d’exprimer leur opinion et ce genre de choses, mais les front offices et les propriétaires prennent des décisions et ce sont eux qui décident de licencier des gens. Cela ne devrait jamais être mis sur le dos des joueurs. Ce que je sais, indépendamment de ce qui s’est passé à cet égard, c’est que Zion n’est pas un tueur de coachs. C’est un gars qui va vous aider à gagner beaucoup de matchs. Il joue au basket de la bonne façon. Une des choses qui va me manquer, c’est l’opportunité de continuer à le coacher. Il est tellement unique dans sa façon de jouer et dans les choses qu’il peut faire que cela vous fait vraiment tourner la tête en tant qu’entraîneur et avec lui vous avez énormément de possibilités. C’était fun à explorer. Je suis content de ce que nous avons fait avec Zion. Je pense que nous l’avons aidé. Ce que les autres en pensent, ça reste leur opinion. » Stan Van Gundy
Récemment The Athletic rapportait qu’au cours de la saison des membres de la famille de l’ailier auraient fait part de leur mécontentement, notamment concernant Stan Van Gundy, qu’ils auraient trouvé trop rigide dans ses méthodes et trop exigeant. SVG a également réagi à cette rumeur et sur le fait que la famille de Zion aurait pu jouer un rôle dans son départ, officiellement d’un commun accord.
« Je ne sais rien de tout cela. J’ai aimé entraîner Zion. J’avais une bonne relation avec lui. Je n’avais aucun problème. Je pense que nous avons élevé la plateforme que nous lui avons donnée. Nous l’avons mis dans des situations différentes, nous l’avons beaucoup fait jouer avec le ballon, nous l’avons fait jouer en tant que meneur de jeu. Je pense que nous avons fait de bonnes choses avec lui. S’ils étaient mécontents, je n’en ai pas entendu parler. Zion n’était pas content que nous ne gagnions pas plus de matchs, mais Zion ne m’a jamais rien dit de tout cela. Cela ne veut pas dire qu’il n’était pas mécontent, il est possible qu’ils ne fussent pas satisfaits de moi et que ce soit ce qui a conduit au changement. » SVG
Quant à cette décision « mutuelle », terme très souvent employé quand un coach est viré, SVG a élaboré un peu.
« Je dirais que c’était mutuel dans le sens où je ne veux pas être quelque part où ils ne veulent pas de moi. Et ils ne voulaient pas de moi. À ce moment-là, je n’allais pas me battre pour essayer de rester. Quand j’ai quitté Detroit, mon propriétaire là-bas, que j’appréciais beaucoup, Tom Gores, m’a dit que c’était une décision mutuelle. J’ai dit oui. Tom m’a demandé de partir alors je suis parti. Je suppose que c’est mutuel. » SVG