Coupe du monde U19 : malgré le chantier de Victor Wembanyama, les bleuets s’inclinent dans les dernières secondes
Match très accroché entre l’Espagne et la France, mais comme très souvent c’est l’Espagne qui a le dernier mot avec une victoire en prolongation 60-59 sur un shoot de Ruben Dominguez, étrangement seul pour rentrer son layup. Rappelons que toutes les équipes seront qualifiées pour les 8èmes de finales et mardi la France affrontera l’Argentine dans le dernier match de poule.
Les bleuets ont été en énorme galère face à la zone espagnole et n’ont pas réussi à capitaliser malgré l’énorme match de Victor Wembanyama, qui a montré sur ce match le genre de game changer qu’il peut être des deux côtés du terrain avec 22 points à 8/16 dont 2/6 à 3-pts, 10 rebonds, 2 passes et 6 contres. Il a eu deux lancers pour la gagne dans le temps réglementaire, mais a manqué un des deux (il a mis les 7 derniers points pour accrocher la prolongation tout de même). Matthew Strazel ajoute 8 points à 4/11 et 9 passes décisives. L’équipe de France termine avec un horrible 31.8% au tir dont 5/24 de loin
Avec une grosse défense et deux banderilles à 3-pts de Victor Wembanyama, les bleuets ont entamé parfaitement la rencontre, pour mener 16-2. Mais la suite a été bien moins brillante offensivement, même si la défense a continué de faire le job. Incapables d’attaquer la zone et en grande maladresse, ils ont vu l’Espagne revenir petit à petit. A la pause l’écart n’était plus que de 8 points, et au retour des vestiaires, l’Espagne, qui a trouvé de l’adresse de loin a fondu, sur les bleuets avec ses banderilles pour revenir à hauteur après 3 quarts, 32-32. Toujours en réussite de loin alors que la France était empêtrée dans la zone, l’Espagne a pris la tête et semblait filer vers la victoire avec 8 points d’avance à 3 minutes du terme, mais les bleuets ont mis les barbelés et ont enfin trouvé des solutions en attaque grâce à Victor Wembanyama et Matthew Strazel. Le pivot a rentré les 7 derniers points pour décrocher la prolongation.
Dans la prolongation Wembanyama a dominé et Strazel a mis les bleuets en tête, qui se sont retrouvés avec 3 points d’avance dans la dernière minute, très mal gérée. Avec un ballon perdu de Strazel, puis une défense catastrophique qui a permis à l’Espagne de prendre l’avantage à 3.2 secondes du terme. Sur la dernière possession sortie de temps mort, le système dessiné avec Victor Wembanyama à la remise en jeu était pour le moins curieux et les Français n’ont pas eu le temps de shooter…