Bobby Portis, toujours à fond
Débarqué aux Bucks lors de l’intersaison, Bobby Portis s’est rapidement imposé comme un joueur très important de la rotation, un des meilleurs 6ème hommes de la ligue, et chouchou du public pour sa débauche d’énergie à chaque match. Cette nuit à son arrivée sur le parquet, le public du Fiserv Forum est entré en transe en scandant « Bobby ! Bobby ! Bobby ! » Mais il essaye de ne pas se laisser perturber par l’engouement du public.
« Je vais simplement sur le terrain et je suis qui je suis chaque jour. C’est fun de pratiquer ce sport. Quand on vient de l’Arkansas, on ne peut que rêver de participer aux finales de la NBA. Je pense qu’il est vital que je me donne à fond et que je donne tout ce que j’ai sur le terrain. Avec potentiellement seulement quatre matchs à jouer, il n’y a rien à garder en réserve. Je dois donner tout ce que j’ai et apporter de l’énergie. Je suis un gars qui a de l’énergie. C’est une chose avec laquelle je peux aider l’équipe. Que je rentre des tirs ou non, je joue toujours aussi dur que je peux. Donc je pense que ça s’est bien passé ce soir. » Bobby Porti
Durant ces playoffs sont temps de jeu est très irréguliers et ses performances sont en dents de scie, lui qui était un des meilleurs shooteurs à 3-pts en saison régulière avec avec 47.1% derrière l’arc, mais en playoffs son adresse a chuté à 31%. Lors du Game 2 il avait joué moins de 5 minutes, pas toujours simplement quand on est un joueur important de la rotation de se retrouver scotcher sur le banc.
« C’est la NBA. Personne ne va s’apitoyer sur votre sort en NBA. Que tu joues 2 minutes, 30 minutes, 40 minutes, que tu fasses un bon ou un mauvais match, tu dois penser au lendemain. Quand il est midi, un jour de match comme ce soir, tout ça est oublié. Il faut se concentrer sur le match suivant. Je ne vais pas m’asseoir là et pleurer ou m’énerver si je ne joue pas. Je veux gagner. Je suis venu à Milwaukee pour essayer d’avoir un impact sur les résultats et être le meilleur Bobby Portis que je puisse être. J’ai de bons coachs et de bons coéquipiers qui me permettent de rester sain d’esprit, tout le mérite leur revient. Comme je l’ai dit, personne ne va se sentir désolé pour toi en NBA. C’est une chose que mes vétérans m’ont apprise lorsque j’étais rookie. » Bobby Portis
Dans ce Game 3 il a été très bon malgré sa maladresse avec 11 points à 4/11 et 8 rebonds, dont 4 offensifs. Son plus/minus en 18 minutes de jeu est sympoblique de son impact avec un +19.
« Ce qui sort du lot pour moi c’est son shoot, » confie Mike Budenholzer. « C’est un gars qui peut mettre un gros tir à 3-pts dans le corner devant leur banc dans le second quart, qui peut écarter le jeu, et puis aussi aller batailler au rebond offensif, réussir quelques claquettes. Son énergie et son activité sont excellentes. Il est important pour nous et je pense que lui trouver une place est quelque chose que nous devons faire. »
Pour jouer, il a dû progresser en défense, son point faible. Mike Budenholzer a énormément insisté sur ça avec lui depuis son arrivée dans le Wisconsin et c’est la raison pour laquelle parfois suivant les matchups il reste sur le banc, mais il bosse.
« Je fais de mon mieux. Je fais tout ce que je peux pour rester sur le terrain. Je ne dis pas que je suis un stoppeur défensif ou quoi que ce soit, mais Coach Bud a fait un excellent travail avec moi tout au long de la saison en salle vidéo. J’ai l’impression d’être la première personne concernée lors de chaque séance vidéo. Il ne me lâche pas d’une semelle. Je pense que nous avons tous besoin de coachs comme ça pour nous pousser. Il ne veut pas que vous vous reposiez sur vos lauriers. Il veut que ses joueurs donnent le meilleur d’eux-mêmes, et cela m’a poussé à m’investir davantage dans ce domaine. Je fais tout ce que je peux, j’ai les mains et les pieds actifs, je sais que je peux être actif de ce côté-là du terrain. Cela a rendu le jeu beaucoup plus amusant et beaucoup plus compétitif pour moi et pour mes coéquipiers. Nous faisons tous beaucoup de sacrifices, surtout cette année, avec les nombreux protocoles et le fait de devoir rester à l’hôtel à’ l’extérieur, et toutes ces choses entrent en ligne de compte. Quand on fait des sacrifices, vous recevez ensuite beaucoup en retour dans la vie en général. » Bobby Portis