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Chet Holmgren impressionné par Victor Wembanyama : « Il sera un homme riche un jour »

Hier lors de la finale de la coupe du monde U19, tout le monde attendait le duel Chet HolmgrenVictor Wembanyama, deux licornes avec d’un côté l’Américain qui fait partie des favoris pour être le premier choix de la draft NBA 2022 et de l’autre le Français qui est le grand favori pour être le premier choix de la draft NBA 2023.

Si les États-Unis sont venus à bout de la France grâce à un run en dernier quart, profitant de l’absence de Victor Wembanyama, gêné par les fautes, le grand vainqueur du duel entre les deux prospects c’est clairement le joueur de l’ASVEL. Il a sorti une énorme performance avec 22 points à 6/14, 8 rebonds et 8 contres en 27 minutes pour dominer Holmgren, plus discret (10 points à 3/8, 2 rebonds, 5 passes et 2 ballons perdus)

Elu MVP, Holmgren a rendu hommage à son adversaire du jour, qu’il devrait recroiser dans les années à venir en NBA.

« Je ne donne pas vraiment de crédit à beaucoup de gens, mais je donne du crédit à ce gars-là. Je pensais que j’étais grand, je pensais que j’avais de longs bras, mais il est à un tout autre niveau. Il bouge bien. Il a un shoot. Il a aussi des skills. Il sera un homme riche un jour. Je sais qu’il va continuer à travailler. J’espère que je pourrai le croiser en NBA et que je pourrai continuer à jouer contre lui pendant longtemps. » Chet Holmgren

Les États-Unis ont eu toutes les peines du monde lorsque Victor était sur le parquet, en témoigne son plus/minus de +7. Ils ont galéré notamment pour attaquer le cercle, et en son absence en dernier quart, ils l’ont fait payer aux bleus en allant au panier bien plus facilement.

« Il a été un souci et un problème. » Confie Jamie Dixon, coach américain. « C’était probablement le meilleur match que je l’ai vu faire. Il a été incroyable. Il a joué dur. J’étais surpris à quel point ils étaient soudés. Ils ont vraiment une bonne base et c’est une bonne équipe. Ils sont altruistes, jouent dur et ensemble. Et ils ont répondu présents. »

Les bleuets ont fait douter les Américains pendant plus de 3 quarts temps, en tête de 8 points à un moment de la seconde mi-temps, mais ils ont passé un 11-0 fatal.

« Le mérite revient à la France. » Confie Chet Holmgren. « Ils ne nous ont pas laissés faire ce que nous voulions faire. Ils nous ont mis la pression et ne nous ont pas laissés faire ce que nous voulions faire pendant la majeure partie du match. Mais nous nous sommes bien adaptés vers la fin et heureusement nous avons pu gagner. »

« Nous avons eu du mal offensivement avec leur pression. » Déclare Jamie Dixon. « Ils étaient plus physiques que nous. J’ai été étonné de voir à quel point nous avons été bousculés, leur intensité physique et la façon dont ils ont défendu les écrans. Nous avons fait quelques ajustements et avons mis la balle à l’intérieur un peu plus au fur et à mesure que le match avançait. Nous avons de bons joueurs et nous sommes restés soudés. Nous n’avons pas été à la hauteur offensivement, mais la France y est pour beaucoup. C’est notre défense qui a fait la différence. »

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