Kevin Durant : « Les conneries que les gens disent ne me dérangent pas. Tout est question de contexte »
Annoncée comme la grande favorite pour le titre olympique avec un effectif séduisant, Team USA a démarré sa préparation par deux défaites face au Nigéria et à l’Australie, et forcément ça a beaucoup fait parler. Mais Kevin Durant n’en a que faire des critiques et des doutes comme il l’a confié à Yahoo! Sports.
Les conneries que les gens disent ne me dérangent pas. Tout est question de contexte. Nous sommes une équipe qui est encore en train de s’assembler et qui essaie de trouver son identité », a déclaré Durant à Yahoo Sports. « Nous avons tellement de grands joueurs que vous pouvez jouer de tellement de façons différentes, et nous sommes parfois indécis en défense et en attaque. Nous sommes parfois hésitants en défense et en attaque. Alors que nous essayons de trouver notre identité, ces équipes sont elles bien établies et elles exécutent leurs systèmes. Nous travaillons sur les nôtres. Les étoiles étaient en quelque sorte alignées pour que nous perdions en début de préparation. »
Il manque en plus 3 joueurs et pas des moindres puisqu’ils jouent actuellement les finales NBA : Jrue Holiday, Khris Middleton et Devin Booker. Puis il n’y a aucun vécu collectif et bien sûr, le talent ne fait pas tout, en tout cas il ne suffit plus depuis bien longtemps sur la scène internationale pour Team USA.
« C’est facile de dire ça après deux défaites sans aucun contexte », déclare Durant à Yahoo Sports. « Parcourez simplement le roster de chaque équipe et vous pourrez trouver la réponse. Si vous cherchez du talent NBA, ces équipes en ont. Ayez conscience d’où nous en sommes en tant qu’équipe et ensuite vous pourrez faire des suppositions. Nous avons les meilleurs joueurs de la ligue, mais ces équipes nationales ont aussi des joueurs NBA, qui sont maintenant des options numéro 1 et qui ont l’habitude de jouer ce rôle au niveau international. Nous sommes encore en train de nous adapter en tant qu’équipe, et ce n’est pas une excuse. Mais il y a un contexte que les gens doivent comprendre. Nous ne nous attendions pas à perdre un match, mais perdre, ça arrive. Nous allons y arriver. »
Puis toutes les questions d’affinité en dehors du terrain, et alors qu’il y a des restrictions dues au protocole, il les balaye aussi d’un revers de la main. L’important c’est ce qui se passe sur le terrain.
« Que l’on se connaisse ou non, notre boulot c’est sur le terrain de basket, » ajoute Kevin Durant. « Toutes ces conneries sur les liens créés et tous ces autres trucs c’est cool, mais vous gagnez des matchs en jouant et en étant performant. C’est mon objectif. Nous devons juste entrer sur le terrain prêts à travailler. Nous cherchons à vraiment progresser en tant qu’équipe. Nous ne voyons pas les choses comme si nous allions juste débarquer et écraser tout le monde. Nous savons que ça va être difficile, et c’est bien ainsi. C’est une compétition. Nous savions que ça n’allait pas être facile et nous sommes prêts à bosser. Notre objectif n’a pas changé. Nous serons prêts. »
Les Etats-Unis ont encore 2 rencontres à disputer, face à l’Australie et l’Espagne, de quoi continuer à progresser avant le début de la compétition le 25 face à l’équipe de France.
Quant à sa présence, qui a surpris certains, Kevin Durant a confié :
« J’ai simplement le sentiment que c’est ce que je suis censé faire de ma vie. Qu’est-ce que je suis censé faire ? Je n’avais besoin de personne pour me motiver à jouer pour mon pays. Si j’avais besoin de ça, je ne serais pas ici. »