Equipe de FranceJeux Olympiques

France – Team USA, comme on se retrouve ! « Ça n’a rien à voir ! »

C’est dimanche que les Jeux Olympiques commencent pour l’équipe de France et pas face à n’import quel adversaire puisque ce sera face à Team USA. Pas besoin de la présenter.

« C’est une équipe super talentueuse à tous les postes. » Déclare Rudy Gobert. « Ils ont des joueurs d’exception. Ils ont un coach d’exception. Donc on sait que ce sont les grands favoris de cette compétition.

Quand on parle à Rudy Gobert des possibles absents face aux bleus puisque Khris Middleton, Devin Booker et Jrue Holiday pourraient être out, il n’y pense pas.

« Non, pas du tout. » Rétorque Rudy Gobert. « 9 All-Stars ou 12 All-Stars, on sait qu’ils ont quand même beaucoup de talent et quoi qu’il arrive on sait qu’on devra être prêt. C’est une équipe très talentueuse, et même si il leur manquait 7 joueurs, les 5 joueurs qui seraient là il faudrait vraiment les respecter. Donc on n’y pense pas. »

Ce qui est certain c’est que ça va être une entrée instantanée dans le vif du sujet.

« C’est un match important parce que c’est le premier match de la compétition donc c’est toujours important de bien commencer avec les bonnes attitudes, les bonnes intentions. » Commente Evan Fournier. « Surtout qu’on a eu que 3 matchs de préparation, donc ce sera d’autant plus important. »

« Les jouer en premier c’est une très belle opportunité. » Déclare Rudy Gobert. « Bien sûr on va essayer de gagner ce match, mais c’est surtout une très belle opportunité pour lancer notre compétition et progresser, car on sait que la préparation a été courte et chaque match va nous servir pour élever notre niveau et pour progresser au fil de la compétition. »

Forcément on se rappelle de la victoire de la France en quart de finale à la coupe du monde, et Gregg Popovich confiait qu’il pensait à la France tous les jours, mais quand on compare ces deux matchs, les bleus rétorquent

« Ça n’a rien à voir ! » Confie Evan Fournier. « Ça n’a rien à voir parce que ce n’est pas du tout au même stade de la compétition. Jouer un match de poule et jouer un match de quart de finale, c’est totalement différent dans l’approche du match. Ce n’est vraiment pas comparable. Après il y a des enseignements à tirer. La façon dont on les a joués. Je ne pense même pas encore au match des Américains, car il nous reste une semaine et encore beaucoup de travail à faire. On a plein de points sur lesquels on peut s’améliorer. C’est un premier match de compétition donc il faudra bien lancer notre compet’, mais ça s’arrête là.

« Ce n’est pas du tout la même chose. » Ajoute Nicolas Batum. « On ne parle pas d’un quart de finale de coupe du monde, on parle d’un match d’ouverture, d’un match de poule. Donc si j’avais un parallèle à faire, je le ferais avec 2012. En 2012 l’équipe était très très forte aussi, et on savait que si on perdait l’aventure continuait, alors qu’en 2019 si on perdait c’était fini. Donc il n’y a pas trop de parallèles à faire. En 2012 ils étaient très très forts, on a essayé de tenir et on l’a fait pendant un quart temps puis on a pris l’eau. Mais ce qui était intéressant c’était la façon dont on avait rebondi derrière. On avait fait un énorme match face à l’Argentine, puis après la Lituanie. On a va essayer de faire la meilleure partie possible, et pourquoi pas gagner ce match là, même si on n’a pas vraiment montré de garanties sur les 3 premiers matchs, on va quand même essayer de faire des bonnes choses pour rentrer bien dans le tournoi et pourquoi pas, on ne sait jamais, créer un exploit, en tout cas être dans les meilleurs conditions, pour jouer derrière les Tchèques et l’Iran et éviter de se faire peur et être dans les meilleures conditions en quart de finale. »

Mais il faudra adopter le même état d’esprit.

« On était déterminés. » Se rappelle Rudy Gobert. « On avait vraiment confiance en nous, puis bien sûr on a un gros respect pour ces équipes américaines. Mais on était déterminés et on avait confiance en chacun. On croyait en notre équipe et on a joué comme des morts de faim tout simplement. C’est la mentalité qu’on doit avoir pendant ces JO, que ce soit contre les Américains ou n’importe quelle équipe, car c’est la mentalité que ces équipes-là vont avoir contre nous et on le sait. Chaque fois qu’on entre sur le terrain c’est pour gagner, c’est pour être la meilleure équipe de France possible. En plus le format est un peu différent, chaque possession va compter. Car dans l’optique où on finirait 3ème, le point average est super important. Chaque possession va compter et on sait que cette équipe de France qui jouera les États-Unis sera différente de celle qui sera en demi-finale ou en finale, si on y va. On sait qu’on a une marge de progression, qu’on va monter en puissance au fil de la compétition, mais il n’y a pas vraiment un match où on va se dire qu’on y va juste pour répondre présent. »

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