« Sky is the limit » pour les Spurs selon Jakob Poeltl : « On sait quel est notre potentiel »
Drafté en neuvième position de la draft 2016 par les Raptors, Jakob Poeltl n’a jamais vraiment eu le rendement espéré pour un choix aussi haut. Toutefois, depuis trois saisons qu’il est aux Spurs, on a pu noter de réels progrès dans son jeu. Toujours dissuasif et solide sous le panier, il s’est parfois mué en créateur intéressant, avec de bonnes passes bien senties et presque deux passes décisives par match. Et alors qu’il va entamer sa sixième saison dans la ligue l’année prochaine, il est à la limite de faire partie des vieux briscards de l’équipe. Une équipe jeune donc, mais qui progresse dans la bonne voie.
“Nous avons de plus en plus de jeunes joueurs qui ont été capables de montrer ce qu’ils peuvent faire sur une saison entière et parfois c’est vraiment beaucoup. Vous devez vous rappeler que nous n’avons que quatre vétérans dans l’équipe, le reste est maximum dans sa quatrième ou cinquième année”
Malgré un effectif très jeune, encadré notamment par DeMar DeRozan, qui sera free agent, les Spurs se battent depuis deux saisons pour arracher une qualification en playoffs qui leur échappe cependant. Mais l’important est ailleurs selon Poeltl, qui tient à rappeler que San Antonio est en train de se reconstruire.
“Même si on est en quelque sorte en reconstruction, on a fait en sorte d’avoir un pourcentage de victoires raisonnable. Même si on a raté de peu les playoffs la saison dernière, on était dans la course.”
D’ailleurs, il semble que toute l’équipe soit imprégnée d’une certaine confiance en elle. Alors que l’été pourrait être agité entre la draft et la free agency, les ambitions de Poeltl et des Spurs semblent claires, gagner. Et vite si possible. Jusqu’où ? Semble-t-il que l’intérieur autrichien ne veuille pas se mettre de barrière.
“On sait quel est notre potentiel. On sait quelle équipe on peut être, même si on est encore relativement jeune. De ce point de vue, sky is the limit (tout est possible). Dans les prochaines années, il y a définitivement quelque chose à faire.”
Alors que beaucoup de jeunes Spurs, Keldon Johnson, Dejounte Murray ou encore Devin Vassell par exemple, savent ce qu’il leur faut améliorer et semblent enfin passer un cap dans leur progression, Poeltl affiche une confiance rassurante pour une franchise qui évolue depuis quelques saisons, bien loin de son niveau sous le Big Three de Duncan, Parker et Ginobili.