Steve Kerr : « JaVale McGee peut tirer parti des règles internationales et être un joueur efficace »

Comme lors de toutes les compétitions internationales, Team USA a dû composer avec les nombreux forfaits de superstars et celles de Bradley Beal et Kevin Love en fin de préparation n’ont pas arrangé les choses. Il a fallu trouver très rapidement des remplaçants et le choix de JaVale McGee a énormément surpris. Notamment parce que son profil est bien différent de Kevin Love et que Gregg Popovich avait justement expliqué ce choix pour une question de profil et de matchup. Il expliquait au début du training camp :

« Il y a sa polyvalence bien sûr. » Souffle Gregg Popovich. « Puis il a déjà joué avec Team USA, c’est un joueur qui a déjà expérimenté ça. Il y a son skill set, il peut prendre des rebonds, il peut jouer 5 et s’écarter pour shooter à 3-pts et cela nous donne vraiment un outil supplémentaire que nous pouvons utiliser. Il n’a pas fait une grande saison, mais il a bossé dur pour ça et il voulait vraiment venir. Puis nous avons un besoin de ses qualités. Nous trouvions qu’il était le joueur parfait pour jouer contre des joueurs comme Rudy Gobert, pour les faire sortir de la raquette parce que vous savez qu’il n’y a pas de violation des 3 secondes en défense (en FIBA) et qu’il y a du monde dans la raquette. Donc écarter le jeu est très important, et suivant ce qui se passe dans un match comme ça, il pourrait être très important. »

Pop n’avait ensuite pas été très bavard sur ce choix

« Nous avons décidé que c’était le choix le plus logique et approprié. Compte tenu des choix que nous avions, il était le meilleur fit. » Popovich

Steve Kerr, qui connait très bien JaVale McGee, et qui a sans doute joué un rôle, a été un peu plus bavard.

« Nous avons parlé de lui il y a deux ans pendant la Coupe du monde », a déclaré l’assistant de Team USA, Steve Kerr. « Nous avons pensé qu’il pourrait être un bon fit. Il est l’un des bigs les plus rapides. Il a de bonnes mains et peut attraper une passe lobée et marquer facilement. Il peut tirer parti des règles internationales et être un joueur efficace. Nous sommes ravis de l’avoir ici ».

McGee, 33 ans, découvre Team USA après une saison où il a peu joué, partagée entre Cleveland et Denver. Il pourrait marquer l’histoire et remporter une médaille d’or comme sa mère Pamela McGee, titrée en 1984. Ils deviendraient le premier duo mère – fils à être champions olympiques en basket.

« Pouvoir ajouter une médaille d’or à mon CV et pouvoir égaler ma mère, genre ‘J’en ai une aussi maman’ c’est vraiment cool. Elle était là ‘Ah mince, il va pouvoir agiter ça devant mon visage.’ Parce qu’elle est toujours là : ‘Tu n’as rien fait avant d’avoir remporté un titre.’ Puis j’ai remporté un titre et elle était là ‘D’accord, mais tu n’as pas de médaille d’or.’ Puis là j’ai l’opportunité de remporter une médaille d’or, donc ça va être énorme.

A voir s’il pourra jouer un rôle important lors de cette compétition, où Team USA devrait pas mal jouer small ball.