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Gregg Popovich : « Pas de quoi être surpris »

Si la préparation avait été quelque peu prémonitoire, la défaite de Team USA face à la France en ouverture des Jeux Olympiques est un coup de tonnerre. Team USA n’avait plus perdu aux Jeux Olympiques depuis Athènes en 2004, soit 25 succès de suite. Mais quand on parle de surprise à Gregg Popovich, il rétorque :

« Il n’y a pas de quoi être surpris, » déclare Gregg Popovich. Quand vous perdez un match, vous n’êtes pas surpris, vous êtes déçu, mais je ne comprends pas le mot surpris. C’est en quelque sorte un tacle envers l’équipe de France. Comme si nous étions supposés les battre de 30 points. C’est une sacrée équipe »

Damian Lillard ajoute.

« Je pense que nous avons un passif d’équipe qui domine, mais peut-être pas toujours d’écraser nos adversaires, mais historiquement nous gagnons, » déclare Damian Lillard. « Et ce n’est pas souvent que vous voyez Team USA  perdre, surtout lors du premier match . Je pense que c’est pour cela que beaucoup vont faire croire que c’est la fin du monde, mais notre travail en tant que professionnels qui représentent cette équipe aux Jeux olympiques, c’est de faire ce qui est nécessaire et nous pouvons encore accomplir ce que nous sommes venus accomplir ici. »

Aux commandes en première mi-temps, les hommes de Gregg Popovich se sont écroulés en 3ème acte, perdu 25-11, puis après un 13-1 sous l’impulsion de Jrue Holiday, qu’on pensait fatal aux bleus, ils ont cafouillé leur basket en fin de match en encaissant un terrible 17-5.

« Nous avons trop essayé de faire la bonne chose, au lieu d’être qui nous sommes, les meilleurs joueurs en NBA. » Damian Lillard

Evan Fournier a particulièrement fait des misères aux Américains, auteur de 28 points, dont le tir à 3-pts qui a mis définitivement la France en tête.

« Il a été énorme. » Gregg Popovich

Puis Rudy Gobert, Vincent Poirier ou encore Moustapha Fall ont fait mal aux Américains et leur small ball. Vincent Collet a notamment fait jouer Poirier et Gobert ensemble.

« Toutes les équipes doivent jouer en fonction de leur effectif. Et dans notre équipe, nous avons comme bigs Draymond (Green) et Bam Adebayo, qui nous permettent de jouer vite, d’avoir du mouvement, et qui nous permettent de mieux jouer avec la combinaison de joueurs que nous avons. »

C’est un nouvel avertissement pour Team USA, qui parait plus que jamais prenable depuis 2004.

« Nous devons nous améliorer. » Déclare Draymond Green. « Évidemment nous n’avons pas évolué tous ensemble si longtemps que ça, mais nous nous connaissons assez pour pouvoir prétendre être plus solides et défendre mieux sur la fin. Nous avons eu de gros avantages et nous devons mieux défendre en fin de match. Puis tuer les matchs. On a montré sur des passages que nous pouvions jouer.

Prochain match face à l’Iran pour les États-Unis, qui ne devrait toutefois poser aucun souci.

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