Patty Mills a déjà activé le mode FIBA Patty : « Les rôles sont simplement différents »
Le mode FIBA Patty est déjà activé ! Pour l’entrée en lice de l’Australie face au Nigéria, le meneur des Spurs Patty Mills a montré la voie aux siens dans un match très brouillon où il a surnagé. Il compile 25 points, 6 assists, 4 rebonds et 4 interceptions, dont quelques gros shoots.
How's the movement from @Patty_Mills this posession?! I'm exhausted just watching it! Comes off the delay screen into PTPer. Probes the D & kicks the ball out. Then follows the ball & probes again. Then relocates on the Delly drive and is still able to steady for the 3pt. pic.twitter.com/PAba3k6F7d
— Coach Liam Flynn (@coachliamflynn) July 25, 2021
Cette transformation à chaque compétition internationale est incroyable (meilleur scoreur à Londres avec 21.2 points, puis il a tourné à 21.3 points à Rio et 22.8 points à la dernière coupe du monde), mais quand on lui demande comment il explique ça, il rétorque :
« Je suis comme je suis. Mon rendement dépend du rôle que je joue. Les rôles sont simplement différents. Je pense que la réponse est facile. » Patty Mills
Le rôle est en effet clairement différent puisqu’avec l’Australie il est le leader de l’équipe dans le vestiaire, mais aussi sur le parquet, première option de l’équipe. Encore faut-il être capable d’endosser un tel rôle, mais il le fait à merveille à chaque fois qu’il enfile le maillot des Boomers.
« Patty a un rôle beaucoup plus important ici. Il a une énorme confiance, il touche plus le ballon et pour moi, c’est intéressant, car notre première expérience ensemble remonte à Beijing en 2008, » commente le coach de l’Australie Brian Goorjian. « Nous avions affronté les USA là-bas, et notre meilleur atout avait été le pick-and-roll avec Patty et Andrew Bogut, ils n’arrivaient pas à le défendre. C’est une vraie chance de l’avoir avec nous, c’est évident. »
A 32 ans le Spur est free agent et un gros tournoi olympique pourrait lui permettre de décrocher un dernier joli contrat, mais pour le moment la seule chose à laquelle il pense c’est une breloque olympique. Ils passent à côté des podiums internationaux depuis des années, et c’est peut-être une des dernières occasions pour cette génération.
« Notre groupe, et surtout notre groupe de leaders, a traversé tellement de choses, des hauts et des bas. Nous avons traversé beaucoup de choses ensemble ».
« Les gars qui sont là depuis longtemps croient vraiment qu’ils peuvent le faire. » Brian Goorjian