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Fournier : « On dit depuis le début qu’on n’est pas venus pour rien »; Collet : « J’ai dit à Popovich que je rêvais de jouer les USA en finale »

Match de haut niveau entre la France et la Slovénie, qui s’est joué sur la toute dernière possession et sur un contre énormissime de Nicolas Batum sur Klemen Prepelic. Les bleus ont mené toute la seconde mi-temps après une première mi-temps difficile, incapables de stopper les Slovènes et leur pick & roll, puis maladroits de l’autre côté. Ça a été très compliqué de finir le match malgré de gros shoots de Timothé Luwawu-Cabarrot, Evan Fournier et Nando De Colo, mais la victoire est au bout.

« On fait un très beau tournoi. », déclare Evan Fournier juste après le buzzer au micro de France 2. « La Slovénie, c’est une vraie équipe, ce n’est pas que Luka. Luka attire beaucoup d’attention. Il est entouré de très bons joueurs qui connaissent très bien leur rôle, qui sont très intenses. Ils te mettent dans un faux rythme tout le match. Ils te forcent à faire un basket de NBA un peu, run & gun. Ce n’est pas très confortable pour nous, on est très grands. Un gros gros match. On est soulagés. C’était un match extrêmement dur, un match à runs où les deux équipes ont vraiment eu des moments forts et des moments faibles. À titre individuel, être sur le banc à la fin (il est sorti pour 5 fautes), c’était un crève-cœur. Je suis vraiment content qu’on s’en sorte. Nico a fait du Batman sur la fin. Ce soir, on va kiffer. Mais il faut se remobiliser, on est venus chercher l’or. »

« C’était un match fantastique et il faut deux équipes pour que ce soit le cas, explique Vincent Collet à la FFBB. « L’action de Nicolas Batum est fantastique et décide qui est le perdant et qui est le vainqueur. Les deux équipes refusaient de perdre ce match et c’est pour ça qu’à chaque fois il y a eu une réaction quand l’un des deux était en difficulté. A +10 je pensais que le plus difficile était fait, mais ce n’était pas le cas. Je pense qu’on a fait ce qu’il fallait pour les ralentir. Ils jouaient des rencontres à 95 possessions et on voulait les limiter. »

« C’était un match incroyable, » confie Nando De Colo. « L’un des meilleurs auquel j’ai pris part avec l’équipe nationale. Nous avons respecté le plan de jeu pendant 40 minutes. Et à la fin notre esprit d’équipe a vraiment fait la différence. On sait depuis le début ce que les Américains sont capables de faire. On a énormément de respect pour cette équipe, mais on jouera la finale avec la confiance. Ce qui compte c’est ce que nous allons faire tous ensemble pour essayer de les battre. »

Après l’échec de la coupe du monde 2019 où ils avaient perdu face à l’Argentine en demi-finale, les bleus ont une seconde occasion dans leur histoire d’aller chercher l’or olympique après Sydney en 2000. Mais cette fois il semble y avoir une véritable chance face à l’ogre américain, plus aussi invincible, et qui aura à coeur de prendre sa revanche sur les deux derniers matchs face à la France.

« C’est dur à réaliser, confie Nandi De Colo. « J’ai dû prendre 2 secondes après le buzzer pour réaliser ce qu’il se passait. Ce qui est bien, c’est qu’on va rentrer avec une médaille, ça fait longtemps qu’on la cherche, maintenant, ce n’est pas encore fini. On a tous eu des grosses saisons. Je laisse ma femme et mes trois filles toutes seules à la maison pour venir avec l’équipe. Elle me l’a dit avant de partir, si je ne rentre pas avec la médaille, ce n’est pas la peine de rentrer. On sait qu’il y a du monde derrière nous. Il faut en profiter, mais une finale olympique, on a dû attendre 20 ans avant d’en retrouver une. On va se concentrer sur la finale pour aller chercher la médaille d’or.

« Ça fait deux ans qu’on pense à notre défaite contre l’Argentin, » ajoute Evan Fournier. « On dit depuis le début qu’on n’est pas venus pour rien. Il y a beaucoup d’émotions, on est tous très contents, mais on sait ce qui nous attend. On a battu les États-Unis lors du premier match de poules, ils vont être remontés. Ce soir on va kiffer, on va se reposer ce soir et se préparer pour le prochain match. »

« Cela fait 21 ans que le basket français n’a pas été en finale, » déclare Vincent Collet. » Depuis le début du tournoi, nous attendons ça. En 2000 c’était une surprise. En 2019 à la Coupe du Monde nous avions été frustrés par la demi-finale et cette fois on voulait finir le job. Je sais que les États-Unis sont favoris, mais j’espère que nous aurons la même énergie samedi. On ne pouvait pas faire un match moyen pour battre cette Slovénie. Il fallait mériter cette place en finale. Cette victoire est la plus importante de ma carrière. Dans la vie d’un sportif, les Jeux Olympiques sont à part. Quand j’étais gosse je rêvais de jouer un France-Etats-Unis en finale. Je l’ai dit à Popovich au premier match. »

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