Lakers : Des role players aux motivations diverses, mais avec un seul objectif

Auteurs d’une intersaison au cours de laquelle ils semblent s’être grandement renforcés, les Lakers sont toutefois critiqués pour l’âge de leur roster, considéré trop vieux, malgré les joueurs d’expérience qui le composent. Pourtant, au-delà de l’âge, ce qui semble être l’une des principales forces des Lakers au vu de leurs recrues, c’est un sentiment de revanche commun à la plupart des free agents signés cet été. Signé pour 1,6 million, Wayne Ellington sait le privilège qu’il a de faire partie de cette équipe. Lui qui a déjà joué il y a 7 ans du côté de Los Angeles, au cours d’une saison que les Lakers avaient terminé avec seulement 21 victoires. L’année prochaine, ils joueront le titre et pour le shooteur on peut y voir un cycle de la vie.

 » De faire maintenant partie de cette équipe, quand on repense à cette équipe (en référence à la saison 2014/2015 où il jouait aux Lakers), la boucle est bouclée. »

Pour Dwight Howard, les célébrations du titre de 2020, Covid oblige, n’avaient pu se dérouler comme à l’accoutumé, alors que Los Angeles attendait un titre depuis 11 ans. Alors, il souhaite aussi aller gagner une nouvelle bague pour cela.

« Avoir ça ici à L.A, ça serait incroyable. Tous les fans ici, tous les gens autour du monde qui voyageraient à L.A juste pour faire partie de la parade et juste pour voir ce que l’amour peut faire faire. » Dwight Howard

Les Lakers ont donc accueillis 7 nouveaux free agents, sans compter Talen Horton-Tucker qui était déjà là l’année dernière, que sont Wayne Ellington, Dwight Howard, Trevor Ariza, Carmelo Anthony, Kent Bazemore, Kendrick Nunn et Malik Monk. Les trois premiers cités ont déjà joué aux Lakers et Ariza et Howard ont même été champions, respectivement en 2020 pour Howard et en 2009 pour Ariza. Evidemment tout ce monde sera aussi accompagné de Russell Westbrook, arrivé dans un trade le soir de la draft. Avec cette arrivée, ce sont Montrezl Harrell, Kentavious Cadwell-Pope et Kyle Kuzma qui ont quitté le navire angelino. Avec eux, c’est surtout des joueurs en plein force de l’âge et sous la trentaine qui s’en vont. Des joueurs au physique en forme. Avec l’un des effectifs les plus vieux de la NBA, les Lakers vont avoir un énorme défi à relever, celui de l’endurance. La saison va de nouveau passer à 82 matchs et les stars des Lakers vont certainement devoir faire l’impasse  sur quelques matchs par-ci par-là. Dwight Howard a déjà annoncé qu’il comptait se coucher plus tôt cette saison pour mieux récupérer puisque pour le citer,  » Parce que nous sommes vieux, nous devenons grincheux. »

« Je pense que l’âge est juste un chiffre, » ajoute Wayne Ellington. Si vous regardez, j’ai l’impression que nous avons des gars qui ont été plutôt en forme, qui bougent toujours très bien et même des gars qui jouent leur meilleur basket en ce moment à cet âge. Donc avec l’expérience et le leadership que l’on a, je ne pense pas qu’il y aura de problème. Comment l’a dit Bron (référence au tweet de LeBron défendant l’âge du roster), juste faire en sorte que chacun garde cette même énergie quand on arrive sur le terrain. »

De l’autre côté, l’expérience débordera au sein d’un effectif où l’on pourra compter de multiples All-Stars. Celle-ci sera primordiale pour attaquer une saison où de nombreux regards seront tournés vers Los Angeles. Et cette expérience, Trevor Ariza compte bien s’en servir pour accepter son rôle au sein de l’équipe, quitte à moins jouer.

« Quand vous faites partie d’un titre ou quand vous essayez le gagner, la seule chose qui compte c’est le succès de l’équipe. Donc quand le succès de l’équipe est la première chose à laquelle vous pensez, peu importe le rôle que vous avez tant que vous en avez un. « 

Et si les vieux briscards recrutés sont en quête d’une revanche ou d’une seconde chance pour gagner le titre, les jeunes recrues ont aussi quelque chose à effacer. Pour Kendrick Nunn, 26 ans, il y a déjà une défaite en finale à effacer. Battu par les Lakers, alors qu’il était à Miami, il veut tourner la page et aller chercher un titre.

 » Je suis suis assez frustré par cette défaite. Mais j’essaye d’effacer ça en remportant le titre la saison prochaine »

Pour Malik Monk, le chemin est aussi quelque peu tortueux.  Drafté en 11ème position de la draft 2017, l’arrière se retrouve à signer un contrat minimum à seulement 23 ans. Toutefois, il ne considère pas cela comme un retour en arrière et veux se servir de l’expérience accumulée par les joueurs autour de lui.

« Comment être un joueur de basket, comment être un pro, comment travailler. Je vais prendre tout ce que je peux de cette opportunité. Je suis juste reconnaissant d’avoir cette opportunité d’être avec tous ces grands joueurs et cette incroyable organisation. »

Un effectif où l’on pourra tout de même trouvé un peu de jeunesse avec notamment Joel Ayayi, signé en two-way contract après la draft et qui pourra lui aussi côtoyer de très grands joueurs dès sa saison rookie.

Via The Orange County Register