Un coup de fil de Michael Jordan et ça repart pour James Bouknight : « Il a fait la critique de mon jeu, m’a dit ce qu’il avait vu »
Choisi en 11e position par les Hornets, James Bougknight (20 ans, 1,96 m) avait plutôt bien démarré sa Summer League avec un premier match à 19 points à 7/14 et 7 rebonds. Mais face aux Kings au match suivant, l’arrière n’avait compilé que 11 points à 4/11 et 2 rebonds.
« Après le deuxième match, pendant que j’étais en interview, j’ai reçu un texto de (Michael) Jordan qui me disait de l’appeler. Il a fait la critique de mon jeu, m’a dit ce qu’il avait vu pendant le match. Peu de joueurs de 20 ans qui viennent de débarquer dans la ligue peuvent dire que le meilleur joueur de tous les temps les appelle et les aide en leur donnant des conseils. Donc j’ai pris ça à cœur, j’ai pris ça personnellement. J’ai essayé de faire de mon mieux pour faire un bon match. » James Bouknight
Hier contre les Spurs, le natif de Brooklyn -comme MJ- a signé 23 points à 11/23, 4 rebonds et 8 passes en 30 minutes.
« Je n’étais pas moi-même (durant son deuxième match). J’ai été égoïste à certains moments, je ne partageais pas vraiment le ballon, je ne jouais pas avec ce ‘New York swag’, avec la confiance avec laquelle j’ai l’habitude de jouer normalement. Aujourd’hui j’étais moi-même et j’ai pris du plaisir. » James Bougknight
Malheureusement pour Charlotte, ça n’a pas été synonyme de victoire contre les Spurs de Tre Jones, clutch dans les dernières secondes. Les Hornets ont perdu leurs trois premiers matchs de Summer League à Las Vegas.
« Pour la plupart d’entre nous c’est la première fois que nous jouons contre des joueurs de niveau NBA. Ça fait mal de perdre bien sûr, mais on va apprendre de ça et progresser. San Antonio ne peut pas dire que c’était un match facile, on s’est battus jusqu’au bout et je suis fier de ce qu’on a fait.
[…] On a fini à 26 passes je crois, on a pris du plaisir aujourd’hui. Contre Sacramento, ce n’était pas le cas, on se disputait un peu sur le terrain… des conneries ! Aujourd’hui on a kiffé. »